~ Mikey x Reader~ Est-ce toi?

Chapitre 26: Amères retrouvailles

(All for us: Labrinth zendaya)

Après avoir amplement embêté mon frère, on se retrouve dans la cuisine encore noir de cendre et de brûler. Je farfouille dans la chambre de ma mère en quête d'un appareil photo, que je trouve. Appareil en main, je retourne dans la salle de vie et je trouve un perchoir adepte pour nous. Plutôt pour la taille de Mikey avec celle de Draken, c'est dur de bien cadrer mais pas impossible. Le minuteur en route, je cours vers eux avec quelques commentaires des autres.

-Dépêche-toi. me presse Smiley.

-Vite! me hurle Peyan.

-Tu ne vas pas être sur la photo. m'avertit Draken.

Je les atteins enfin et un "clic" final est entendus. Tous les muscles de nos corps se décontractent. Ils se ruent vers notre capture dans un élan presque invisible. Leurs excitations sont semblables à ceux d'enfants. En regardant le cliché, Mikey me demande, les bras autours de mes épaules.

-Alors? On part quand?

-Dans deux jours.

Il manque de s'étouffer par l'air.

-Quoi? Si tôt?

-Bon d'accord, dans trois, dans la matinée.

-Là, c'est mieux.

Je soupire désespéré.

-Ok, j'ai compris.

Mes yeux font le tour de la pièce.

-Restez dormir, je pars raccompagné mon chiot.

-Je viens avec toi. se presse d'ajouter Mitsuya.

Evidemment que je ne peux pas refuser, sinon je rentrerai comment? Toujours habillés en costume, on chevauche les motos, quelle drôle de ménage, les tailleurs avec les motos. Je garde cette pensée au fond de moi et je profite du panorama de lumière. D'ailleurs, aucun mots n'ont été sortis depuis le début de ce petit voyage. Il y a t-il réellement une importance? Non. Ils doivent profiter tout autant que moi de ce vent frais d'été. Ou ils sont en train de tergiversé internement et si c'est le cas, le dragent et mon chiot loupent beaucoup. Même s'ils ont l'habitude, on ne peut pas se lassé de ce spectacle. Jamais. Toutefois, toutes les bonnes choses ont une fin. On atteins la maison de mon chiot.

-Mais surtout, demande lui pour la semaine à la mer en même temps que tu rentres. Et quand il compte refuser et aussi te frapper, tu lui dis de regarder par la fenêtre.

La seule réponse que j'obtiens est semblable aux autres fois, mais je sais qu'il m'a entendu. Je prodige des consignes strictes aux deux garçons. Ils obéissent sans discuter. 

Qu'est-ce que j'aime quand on m'écoute sans rien dire. 

Un bonheur. Quand tout est en place, mon chiot insère la clef dans la serrure et son corps disparait de mon champs de vision. Ecouteurs dans les oreilles, une mélodie s'échappe pour le donner un peu plus de courage. 

Ne pas détourner le regard. Ne pas détourner le regard. 

Je répète cette pensé comme une prière. Une prière silencieuse mais utile pour mon moral. Le moment tant attendus arrive enfin. Une ombre passe devant la fenêtre. Puis la fameuse silhouette. Il est bien plus grand qu'avant, voir géant. Ses muscles de ses épaules sont devenues larges et ses sourcils sont froncés. Sans prévention, il disparait de la fenêtre. Et j'attends. J'attends la suite. De ce qu'il va se passé. Soudainement, la porte s'ouvre. Son corps immense m'est visible, lui sur le seuil, moi sur le trottoir, nous nous regardons. Lorsqu'il s'approche mes muscles m'envoie des signaux d'alertes dont je m'efforce à ne pas montrer. Mes doigts s'emmêlent dans le cordon d'un de mes écouteurs que je tire doucement pour le faire sortir. A présent, il est devant moi et je reste immobile. Ma tête relevé vers lui, mes yeux dans les siens, je garde ma pose imposante et je souris  en levant un sourcil

-Je t'ai manqué?

Ses points se serrent, ses yeux se plissent, ses sourcils forment un V de plus en plus visible. Il se pince les lèvres.

-Tu as bien changé depuis la dernière fois. je continue d'une même voix calme.

Son visage ne change pas d'expression à part une lueur de surprise qui passe dans son regard.

-Toi aussi. il parle de la même voix que la mienne.

-En bien ou en mal?

Toujours aussi compact, il me sourit un peu plus détendu.

-Ça, c'est une très bonne question. Entre, je pourrai sûrement te répondre.

Il me désigne la porte grande ouverte. Je passe le cadre avec mon ami sur les talons. Pendant que je retire mes chaussures à l'entrée, la porte claque derrière moi. Comme à mon enfance, mes pieds me dirigent vers le canapé. Il m'y rejoint, les bras derrière le sofa et les pieds croisés sur la table. Plongé dans un bon souvenir, je rigole de sa posture. Amusé, il me demande.

-Qu'est-ce qui te fait rire?

-Tu as toujours les même chaussettes que je t'ai offerte.

Ses yeux passe de mon visage à ses pieds pour revenir à leurs points de départ.

-C'est vrai, comment tu les as reconnus?

-J'avais cousu nos initiales sur le talon.

-Toujours aussi observatrice. Mais sinon, tu veux que mon idiot de frère passe la semaine à la mer avec toi?

Le voilà qui passe au sujet fâcheux. Après le calme, la tempête.

-Tu as parfaitement compris.

-Et pourquoi je devrais te le laisser?

-Parce que je suis ton amie proche et que je souhaite avoir mon chiot et mon chaton avec moi à la mer. Je sais que tu es occupé avec ton gang.

Il se rédie devant ma phrase.

-Comment tu es au courant?

-J'ai juste voulus te retrouver et j'ai croisé ton frère avec qui j'ai bien rigoler.

-C'est pour ça qu'il est rentré en costume?

-Tu ne trouve pas qu'il est mignon comme ça?

-Je n'ai pas envie de savoir ce qu'il lui ai arrivé.

-N'empêche qu'il s'est bien débattu le bougre.

-Il t'a blessé? sa voix est pleine de fureur.

-Non. C'est un véritable gentleman.

Il réfléchit un moment pendant que je sirote tranquillement un verre d'eau frais.

-Il y aura qui?

-Quelques copines ainsi que des domestiques.

Il retravaille l'information.

-Et il foutra quoi dans l'histoire?

-Je vais là-bas dans un seul but, défoncer un max de mecs.

-Donc?

-Je veux qu'il me serve d'appuis pendant les bagarres et de garde du corps pour nous toutes.

-Et Yuzuha te servira à quoi?

-J'ai besoin d'elle pour communiqué avec mon chiot et de son sang-froid pour géré les pires situations.

-Tu comptes te faire défoncer?

-Loin de là mais ses coups de pieds sont redoutables.

Il inspire bruyamment avant d'ajouter d'une mine sévère.

-6 jours.

-Deal.

Nous nous échangeons des sourires conquis.