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Sur ce il part comme un volcan prêt à exploser suivi de très près par Emrane.
Je prends Feyza dans mes bras tandis que les autres se dispersent...
Moi : je suis désolée, tout est de ma faute j'aurais pas dû sortir mais je tiens beaucoup à ce collier...

Feyza : t'inquiète c.. ça va aller...

On rentre dans notre chambre et on s'assoit sur le lit mais Feyza ne cesse pas de pleurer.
Moi : je t'en prie feyza arrête de pleurer...

Elle essuie ses larmes maladroitement à l'aide des manches de sa chemise pour ensuite aller dans la salle de bain pour sûrement rincer son visage...

Je plonge quant à moi dans mes pensées...

Pourquoi me menace t'il et ne met pas ses menaces à exécution, parce que là j'ai l'impression d'être une putain d'otage non c'est pas une simple impression, mais je le suis, je suis sa prisonnière et celui qu'il va décider de moi.
Mais putain j'en ai marre de tout ça je suis plus la fille au caractère dur mais une putain de détenue qui va à tout prix obéir son patron.
Comment vous dire que je déteste être en état de faiblesse et que je pouvais rien faire ça me fou une grosse haine et ça me bouffe à l'intérieur qu'à l'extérieur...

Je déteste cette vie que je mène actuellement je veux juste rentrer et tout oublié, je m'étouffe dans cette villa de merde j'ai plus la notion du temps, je suis épuisée mentalement qu'au tant qu'a l'extérieur...

Feyza : Mehrine !!

Je sursaut en ne sachant pas sa présence devant moi.
Moi : euh..
Feyza : qu'est ce qui ne va pas ?

Je la regarde un long moment, elle semble exténué mais elle tient bon
Moi : *souffle* j'en ai marre de rester enfermé ici je veux rentrer moi.

Je sens ma gorge nouée mais je fais tout pour ne pas verser aucune larme, il faut que je sois forte comme je le suis avant.
Il faut pas que je me laisse faire même si je sais que c'est suicidant avec ce dirigeur d'empire...
Je sais qu'il me prépare quelque chose de pire que je ne peux même pas imaginer, j'oublie jamais que c'était lui qui a ôté la vie de Médine et il peut faire de même avec moi en un claquement de doigt.
Je ne sais pas comment faire ni qu'est ce que je vais faire mais il faut que je sors d'ici,parce que ma vie risque en trop.

Comme ça ne suffit pas voilà cette histoire de putain de cette clé qui est venu empiré tout, je n'aurai jamais pensé qu'un jour je serai une victime de kidnapping en deux reprises et dans seulement quelques jours.
Feyza : oh je te parle là.
Moi : désolé je suis ailleurs...
Feyza : viens on va dans le jardin ça te changera un peu des idées.
Moi : tu crois vraiment que c'est une bonne idée parce que Yazir peut le prendre mal.
Feyza : il prend tout mal lui de toute façon, écoute on va rien faire juste avoir de l'air...

Je me lève hésitante et la suis à contre cœur... mais il faut pas que ma peur pour lui prenne la dessus,oui j'ai peur de lui j'ai peur de ce qu'il peut me faire mais il faut pas que je lui montre ça.
Il faut pas que je me laisse marcher dessus même si je sais que je risque ma vie.
Déjà que je vie dans la misère, être loin de ma mère, être loin de ma meilleure amie et loin de ma vie simple et sans problème ça aussi c'est une misère, donc il va juste rajouter autant qu'il le peut...

Je chasse ces pensées de ma tête et me contente à la poursuite de Feyza.
On arrive dans le grand jardin de Villa et j'avoue que ça commence à me faire un bien fou...
Ça m'a changé de l'air de l'intérieur étouffant... Feyza me tire par le poignet pour m'amener vers une jacuzzi bien formé.
Je ne sais pas que des trafiquants aussi peuvent avoir une villa moderne comme celle ci.
Feyza s'assoit sur le bord de jacuzzi et met ses pieds dans celle ci, je fais de même en balançant mes pieds dans l'eau.
Feyza : dis comment tu te sens.
Moi : "en haussant les épaules"  pas mal mais je me sens toujours exténuer.
Feyza : "sourire" il faut pas te plaindre dans la vie Mehrine tu sais que y'a d'autre qui vivent pire que toi, si une personne se faite kidnapper elle aura juste une petite cave sans où se dormir ou satisfait ses besoins, mais toi tu dors sur un lit queen-size et tu mange un repas convivial tu satisfais tout tes besoins, la seule chose que tu manque ici c'est ta propre vie et que tu n'es pas ici pour ton propre gré.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant