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D'où est ce qu'ils savent mon nom sérieusement, je me rappelle pas de les avoir vu nul part, mais c'est quoi ce putain de délire encore...

J'essaie de me dégager de son emprise mais il est deux fois plus fort que moi je ne parviens à rien, il appuie sur mon ventre au niveau de ma blessure comme pour m'empêcher de bouger ce qui me fait lâcher un cri de douleur.
Moi : Aïe lâchez moi qu'est ce que je vous ai fait.
L'homme : putain ferme ta gueule.

J'essaie tant bien que mal d'attirer quelque attention mais c'est en vain c'est comme si le monde entier est contre moi aujourd'hui, je veux surtout pas qu'ils m'amènent avec eux,si par malheur ça se produit cette fois je ne sortirai jamais vivante...
J'étais dans mes vagues pensés que je me rends pas compte qu'ils sont à deux doigts de me droguer.
J'ouvre grand les yeux en bougeant dans tous les sens, ça ne va pas finir comme ça,il faut surtout pas qu'ils réussissent à m'enlever.
Ils plaque dangereusement le mouchoir contre mon nez et ma bouche en même temps que je coupe ma respiration..

Il faut pas qu'ils m'amènent.

Je répète sans cesse cette phrase dans ma tête.
Une sorte d'adrénaline monte en moi et je ne sais pas de quelle force je les poussé pour me libérer...
Ma respiration commence à devenir irrégulière mais je me préoccupe pas de ça, je tape un sprint que je n'aurai jamais m'imaginer le faire...
Ça va hein deux hommes sont en ma poursuite c'est logique...
Bref je continue de courir jusqu'à rentrer à quelqu'un, je relève ma tête et aperçois les irris clair de Yazir en train de me fixer intrigué par la situation.
Yazir : qu'est ce qui se passe ?

Je me mets à souffler fort avant de lui expliquer difficilement la situation, il fronçait les sourcils et crispe la mâchoire comme s'il le savais déjà.
Yazir : vi...

Avant même qu'il finisse sa phrase ces hommes font leur irruption et pointe leur arme sur nous.

Je crois que je devais m'arrêter là, je vous souhaite une longue vie,car la mienne fut courte mais intéressante.

Je ferme mes yeux attendant la descente de balle sur moi tandis que Yazir reste naturel comme si on était dans une boîte de nuit...
Deux coups de feu se faisait retentit dans tous le magasin.

C'est bon c'est la fin je le sais, mais bizarrement je ne sens aucune douleur j'ouvre un œil avant d'ouvrir complètement l'autre, je vois nos deux agresseurs écroulé miraculeusement par terre, ce n'était donc pas à nous qui est destiné le coup de feu.
Je vois Emrane juste derrière eux rangé son arme derrière son pantalon avant de s'approcher vers nous...
Je reprends mon souffle en analysant la situation, tout le monde est affolé cherchant où se réfugie...
Yazir me tire par le poignet pour ensuite quitter l'endroit.
Je n'en reviens pas,on vient tout juste de tenter de me kidnapper une nouvelle fois, c'est quoi cette histoire qu'est ce qu'ils me voulaient ces gens ?
Je les connais ni d'Adam ni d'Ève qu'ils me fichent la paix.
Tout vient s'embrouiller dans ma tête, pourquoi ces gens me voulaient ils coûte que coûte ? je ne rien fait à personne à ce que je sache...

Yazir continue de me tirer jusqu'au voiture où feyza est à l'intérieur toute paniqué, je la rejoins en arrière Emrane côté passager et Yazir côté conducteur, il démarre la voiture pour ensuite quitter l'endroit...
Feyza : ça va t'as rien ?
Moi : non t'inquiètes pas ça va.
Feyza : j'ai eu trop peur qu'il t'arrive quelque chose...

Je la prends dans mes bras essayant de la rassurer alors que je voulais un réconfort aussi.
Le trajet fit dans une atmosphère tendue, je ne crois pas que quelqu'un peut parler après ce qui vient de se passer tout le monde me paraît pensif.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant