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"Seul le moment présent nous appartient".

Théo deglutis alors qu'on s'approche pour partir, je pose une main sur son épaule et lui souris tendrement mettant en rage mon soit disant patron.
Moi : ne reste pas ici c'est trop risquant.

Il hoche difficilement la tête avant de poser son regard sur Yazir de nouveau, même si on vient de se connaître, il m'a l'air d'un homme bien, je veux pas qu'il perd sa vie juste pour ça.

Bref on laisse le corps inanimé du Diego je crois au sol et un Théo au visage terrifiant avant de sortir du jardin pour se trouver dans le hall du manoir.
Moi : où sont les autres ?
Yazir : ils sont tous dans la voiture..

Je lâche échapper un soupir mais pas pour autant me détendre, parce que ce qui vient de se passer me hantera à jamais et je n'oserais plus me regarder dans le miroir, je viens de me rendre compte que je ne suis plus désormais innocente car je m'étais impliquée dans leur histoire, mais après tout je cherche ma liberté je crois que j'ai bien fait, essaie je de me convaincre.
Yazir : tu reste ici je reviens.

Je sursaute ayant oublié complètement sa présence et plante mes irris dans les siens.
Moi : où est ce que tu vas?
Yazir : mêle toi de ton cul et fait ce que je t'ai dit.

Toujours aussi aimable à ce que je vois.

Il allait s'en aller mais s'arrête ayant sûrement oublié de me donner un averti...
Yazir : tâche de ne pas faire des bêtises mi princesa.

Qu'est ce que j'avais dit, après tout je n'ai nul part où aller ou faire des bêtises comme il le dit.
Je lui réponds pas et préfére garder le silence trop pensive par tous ce qui vient de se passer.
Il part alors et je me retrouve seule dans un coin silencieux, bon dieu protège moi de tout le mal car y'a que toi qui peut le faire.
Mes pieds me fait de plus en plus un mal de chien à cause de mes escarpins, ça me rappelle notre p'tit séjour à Sicile (Italie).
Comme j'aime ce pays mais hélas j'ai pas pu en profiter.

Je sens une présence derrière moi ce qui me fait tourner en sursaut.

Ok ce n'est donc pas encore fini ?

Je toise ce mec ivre qui pue à cent kilomètres l'alcool en face de moi .
Qu'est qu'il voulait encore lui, j'ai pas des sous pour lui.
Mec : salut poupée.

Y'a qu'une seule personne qui m'appelle par ce surnom mais là je crois que c'est dans d'autres sens.
Je tente de le contourner pour rentrer dans le jardin mais il me barre la route, je tente une nouvelle fois dans l'espoir qu'il me laisse mais c'est sans succès , il me barre la route .
Moi : enfin, qu'est ce que vous me voulez.
Mec : je voulais qu'on s'amuse beauté"dit il d'une voix soulé".

Ai je l'air d'une fille qui veut s'amuser ou juste il se fout de moi ?
Il tente de s'approcher vers moi mais je recule rapidement , la situation est en train de déraper et mon cher kidnappeur ne daigne pas pointer son nez, je le bouscule pour avoir du passage mais il me rattrape aussitôt, même étant soulé il est deux fois plus fort que moi Celui là.
Mec : oh pas si vite ma douce.
Moi : enlève vite tes sales pates ou tu regretteras le jour que t'es né.
Mec : own ne fait pas ta difficile ma chérie je sais que tu vas aimer.

Mais ça va pas la parole, je commence vraiment à avoir peur et je ne vois toujours pas Yazir mais qu'est qu'il attend lui.
Moi : tu n'es pas du tout crédible toi, tu ne sais pas ce que tu risque en t'approchant de moi, je crois que tu connais qui est Yazir Ben Khaled il sera là dans moins quelques minutes, alors dépêche toi de me lâcher.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant