30

2 3 0
                                    

"Le courage n'est pas l'absence de peur mais la capacité de la vaincre".

Le lendemain

Chalet Ben Khaled.

Ça fait longtemps que j'entends les chants des oiseaux signe qu'on est dans la matinée.
J'ai pas fermé l'œil durant toute la nuit par peur de voir le même cauchemar et de déranger Mr.
Hier malgré le fait que je lui ai tenu tête, je sais qu'il m'a vu en état de détresse et j'étais vulnérable face à lui même si je peine à rester naturelle ça ne change rien sur le fait qu'il a vu ma faiblesse et je déteste ce sentiment qui te fait sentir vulnérable face à l'ennemi.
En parlant de lui, j'entends aucun signe de sa part et je ne pense pas qu'il pouvait sortir me laissant seule ici.
J'ai vraiment soif,mes lèvres sont aussi sèches que le désert canadien et j'ai besoin de soulager ma vessie en plus je sens trop, il faut que je prenne une douche et changer ces vêtements sales. et si il est mort ? Qu'est ce que je ferai une fête pour célébrer ça, mais avant ça il faut qu'il me détache, il ne peut pas mourir me laisser menotté sur son lit.
Moi : j'ai besoin d'aller aux toilettes eh oh"crie je".

Aucune réponse ne me parvient alors que ma vessie est sur le point de s'exploser.
Moi : putain, mais personne ne m'entend pas ou quoi, j'ai besoin d'aller aux toilettes."crie je plus fort".

En voyant qu'il me répond pas, j'abandonne et attends qu'il décide de se pointer en serrant mes cuisses pour éviter de pisser sur son majestueux lit même si l'envie ne manque pas.
Et alors que je crois qu'il allait me laisser dépérir, je sens ses pas lourds s'approcher de la chambre, je me redresse immédiatement et attends impatiemment son entré.

Il entre enfin habillé d'un short gris et un t-shirt laissant apercevoir ses nombreux tatouages signifiant  qu'insignifiant,ses cheveux sont encore mouillé signe qu'il vient de sortir de la douche, lui donnant un air mystérieux plus qu'il l'était.
Yazir : ça va ? T'as fini ?

Le rouge me monte violemment aux joues honteuse d'être cramée et détourne le regard en faisant comme si je venais pas de l'analyser.
Yazir : non ne te gêne surtout pas continue".

Je serre les dents et le fusil du regard.

Moi : détache moi.
Yazir : pas maintenant".

J'ai juste envie de me transformer en tigresse pour en finir avec cet abruti, il me sort vraiment aux orbite.
Moi : putain, détache moi j'ai besoin d'aller aux toilettes.
Yazir : inutile de crier p'tite kaola je ne changerai pas d'avis.

Mes yeux se remplissent des larmes mais je les lève en l'air, hors question qu'il voit mes larmes.
Il me dévisage de haut en bas avant de planter son regard dans le mien, je soutiens son regard sans ciler et reste impeccable.

Il lâche un soupir d'agacement avant de se diriger vers moi.
Lui ; hors question que tu gâche mon lit"dit il en me détachant".

Un soupir de soulagement s'échappe discrètement de mes lèvres.
J'ai cru qu'il allait me laisser ici ligotée.

À peine qu'il ôte les menottes de mes mains, je me lève immédiatement pour me diriger vers la pièce que je suppose être la salle de bain sous ses plaintes.

Yazir : t'as seulement...

Je lui ferme la porte au nez avant qu'il puisse finir sa phrase ce qui me vaille un insulte en Italien.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant