Mehrine : l'œuvre du destin.

41

Je retiens mon souffle plus d'une minute le cœur battant à tous rompre, j'ai l'impression que même ces petits espèces aquatiques l'entends. Je me vois quelque mois plutôt noyé et ça suffit à accroître ma panique.

Ces hommes ne veulent pas nous lâcher, ils nous tirent dessus alors qu'on n'est sous l'eau. Mon dos est collée au torse de Yazir qui me tient fermement par la taille sans sûrement sans rendre compte. Il y'a un silence angoissant brisé par les bruits des balles qui fusent et les grands vague de la mer,si on reste longtemps sous l'eau je ne suis pas sûre de tenir, mon souffle me manque de plus en plus et bientôt je sais que je ne l'aurais plus.

Je lâche un p'tit cri étouffé par l'eau après qu'une balle m'ait frôle à l'épaule, un filet de sang coule se mêlant à la mer bleue pour donner une couleur. Yazir me fait tourner à lui pour voir mon état, je mords la lèvre pour ne pas lâcher un cri, mon épaule me lance horriblement.

Les sourcils froncé Yazir déchire le bout de ma chemise pour ensuite l'appuyer contre mon épaule touché, il pose son regard sur moi tandis que je réprime tant bien que mal mes sanglots.
Je vais vraiment mourir ici, je manque désormais le souffle et lui aussi même si il ne laisse rien montrer.

Notre contact visuel dure un moment avant de se faire couper par des voix que je reconnais comme étant celle de nos ravisseurs

?..: regardez y'a du sang.

Je manque cruellement du souffle, je vais m'évanouir, je crois que Yazir s'en est aperçu puisqu'il ecarquille les yeux.

?... Ils sont peut être mort.

Mes yeux se ferment p'tit à p'tit.

?..: ouais et puis même si ce n'est pas le cas les requins finiront à notre place ,on bouge.

Je sens leur pas s'éloigner tandis que mon esprit commence à sombrer , c'est alors que je me sens remonté à la surface,mes poumons se gonflent de l'air ce qui me fait respirer à grosses bouffé.
Je devie mon regard pour le poser sur Yazir, mais je ne le vois pas, c'est lui qui vient de me faire remonter  après qu'il ait entendu les pas de nos adversaires s'éloigner.

Je plonge rapidement ma tête dans l'eau et remarque qu'il essaie de défaire une corde de son pied, j'ecarquille les yeux et me précipite vers lui, son regard se pose naturellement et je parviens à distinguer de la surprise de ses yeux qu'il change aussitôt par un regard neutre. J'essaie de respirer pour pouvoir l'aider à défaire la corde , mais ça devient difficile et lui aussi manque de souffle.

Ça fait longtemps qu'on essaie de défaire la corde mais on n'arrive pas et mon souffle est en train de me manquer.

Soudain je sens les mains de Yazir m'attraper par le col ce qui me fait froncé les sourcils d'incompréhension.

Yazir : pars d'ici" parvient t'il à murmurer".

Je le regarde avec incompréhension comprenant pas le sens de sa phrase, c'est clair qu'il veut ma mort , il me l'a répété plus de mille fois que ça en devient lassant,me voir mourir ici le fera sans doute jubiler mais pourquoi me demande t'il de partir.

Voyant que je n'exécute pas son ordre, il me fait approché de plus près vers lui jusqu'à ce que son nez frôle le mien.

Yazir : si ...j.. je ne..te tue pas, alors tu ne dois pas mourir,pars poupée.