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En tout cas si j'ai retenu une chose hier, c'est qu'il semble plus détendu quand il est ivre et il ressemble à n'importe quel garçon normal" si chaque garçon normal est bien foutu comme lui et recouvert de tatouage bien sûr.

Frustrée, je dépose mon bol de céréale ayant plus envie de manger puis je quitte la pièce. Je remarque rapidement qu'il n'ya plus personne dans le salon, seule le bruit de l'horloge brise ce silence un peu apaisant.
Dans un soupir, je m'avachi sur le grand canapé le regard ailleurs, songeant à ma vie.

En quelque peu de temps ma vision de vu à changer et est devenu tel un capharnaüm, j'ai du mal à m'imaginer que y'a quelques mois, j'étais avec ma copine faisant une soirée pyjama. Malgré les quelques circonstances difficiles, je donnerai tout pour retrouver ma vie d'avant, sans problème, sans ennuis et sans la peur de savoir qu'un jour ou l'autre je finirai sous la terre....
Des claquement des talons me sortent de ma bulle m'obligeant ainsi à froncer les sourcils.
Je tourne la tête vers la source de ce bruit et aperçois avec horreur Anita.
Elle est perché sur ses hauts talons de douze centimètres, habillé d'une combinaison short, ses cheveux désormais colorés en rouge sont lâchés et se virevoltent au gré de sa démarche tandis que son visage est défiguré à cause du maquillage.
J'avais complétement oublié son existence, j'aurais préféré qu'elle soit loin de moi cette peste,plus loin elle est et mieux on se porte.

En me voyant,ses sourcils se froncent de l'incompréhension avec que son visage affiche une contrarié.
On dirait que je ne suis pas la seule à l'apprécier.

Anita : toi..? Tu es toujours vivante.

Moi : bonjour, je vais bien et toi

Elle grogne de mécontentement et s'apprête à répliquer quand feyza la bouscule et vient s'asseoir à côté de moi un sourire éclatant aux lèvres.
Anita : hé mais tu ne peux pas regarder devant toi"dit elle en arrangeant ses cheveux".

Feyza perd immédiatement son sourire et pose son regard noir sur Anita avant de lui répondre :

Feyza : oh excuses moi, t'aurais pas du être invisible.

Je lâche échapper un rire en voyant son visage rouge de colère.

Elle nous fusil du regard et part rejoindre sa chambre en lâchant des insultes qui nous sont sûrement destiné.

Moi : qu'elle pétasse !

Feyza : je te le fais pas dire, je ne sais même pas ce qu'elle vient chercher encore, sûrement semer son venin.
Moi : t'occupe pas d'elle, dis moi plutôt qu'est ce qui te fait sourire autant"dis je en arquant un sourcil".

Son sourire s'élargit et je comprends que y'a quelques choses qui l'a rend heureuse, en voyant qu'elle ne répond pas, je m'impatiente et l'incite à déballer.
Feyza : je vais sortir demain"dit elle avec un grand sourire".
Moi : quoi ? Yazir t'as laissé sortir, je peux venir avec toi.

Elle hoche la tête mais son sourire n'est plus le même, je fronce les sourcils et la questionne du regard.

Feyza : euh...tu sais...c...c'est Max qui m'à invité pour se promener, mais tu peux venir avec nous co...
Moi : non non, je ne peux pas gâcher votre premier rendez vous, je vais rester ici, profitez bien.
Feyza : tu es sûr ? Tu seras sûrement seule demain.
Moi : c'est rien,de toute façon j'ai l'habitude"dis je en haussant les épaules".

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant