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Moi : qui sera donc en danger ?

Aussitôt leurs regards se divaguent vers moi, le journal que tient Yazir dans ses mains se tombe par terre,il s'empresse de le ramasser et le rangé dans le coffre de la table.

J'entre dans la pièce toute entière sentant l'intéressant dans leur conversation, mais le regard que Yazir me jette me fait vite comprendre que je ne devrais pas me mêler, mais est ce que j'ai quelques choses à foutre moi.
Yazir : toi je t'ai pas interdit de rentrer sans toquer ?
Moi : j'ai posé une question répondez moi.
Yazir : je me rappelle de t'avoir posé une aussi.
Moi : je suis la première à Poser la question pourtant.
Yazir : rien à foutre maintenant répond à ma question et tu dégage.
Moi : ne me donne pas des ordres et je vais partir lorsque je l'ai décidé.

Et c'est parti pour une dispute sans fin, les autres nous regardent en étouffant leur rire sûrement nous prennent pour des fous, mais tant qu'il ne se tait pas je ne vais pas le laisser le dernier mot.
Yazir : mais tu es une putain de casse couille.
Moi : je t'interdit de m'insulter sinon ça va mal finir.
Yazir : ça va finir comment, peut être tu vas me mordre comme la gamine que t'es.
Moi : je ne suis pas une gamine putain"dis je en tapant fortement la table".
Yazir : Ah ouais ? Montre le alors.

Qu..quoi mais il veut dire quoi là ? Je vais l'étrangler ce mec je vais le défoncer qu'il ne pourrai même pas le connaître lui même.
Yazir : oh j'avais oublié que t'avais enfin tes premiers règle donc tu n'es pas forcément une gamine ou peut être c'est eux qui te rend assez confiante.
Moi : putain la ferme.
Yazir : NE ME CRIS PAS.
Moi : ET TOI NE ME DONNE PAS DES ORDRES.

En voyant que ça va mal finir sajid s'approche de nous et se met entre nous.
Sajid : wowo ça va c'est quoi ce délire.
Yazir : demande à cette pétasse
Moi : moi une  pétasse ? Laisse moi rire, c'est toi plutôt un psychopathe doublé d'un connard.
Yazir : mais je vais la démonter celle là.
Sajid : du calme s'il te plaît, Mehrine va t'en..

Je croise les bras autour de ma poitrine et détourne le regard, ne voulant toujours pas partir. En voyant que je ne pars sajid fait une tête des chiens battu qui dans d'autres circonstances me ferait bien rire.
Sajid : s'il te plaît.

Je lâche un soupir de frustration avant de tourner les talons pour quitter la pièce.
Moi : "en parlant à Yazir" et toi on n'en parlera après.

Dans la manière que je parle on aurait cru que c'est mon fils,ce qui fait marré les autres mais qu'ils se taisent aussitôt par le regard meurtrièr que leur patron leur lance.
Je claque violemment la porte pour le narguer, mais sérieusement ce mec ne change jamais, il fait tout pour me mettre hors de moi, comment peut il parler de mes règles devant tout le monde, je le maudit ce crétin.

Je descend en bas pour rejoindre feyza sur la terrasse, elle est toujours à sa place en train de ronger ses ongles comme si elle est stressé, putain j'avais même oublié ce que j'étais allé cherché tout à cause de ce perroquet.
Feyza : ça va t'en a mis beaucoup de temps.
Moi : "ouf" laisse tomber je viens de me faire chier par ce gros lard.
Feyza: toujours la même chose.
Moi : tu ne peux pas imaginer à quel point je déteste ce mec.
Feyza : je vois, je dois croire quand on dit, aimez votre ennemi car c'est le seul idiot qui pense à vous jour et nuit.

Je fronce les sourcils en l'interrogent du regard
Moi : qu'est ce que tu veux dire, que je suis aussi une idiote ?
Feyza : ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.
Moi : alors quoi ?
Feyza : j'ai l'impression qu'il hante tes esprits, si tu ne parle pas de lui une seule fois soit il n'est pas dans la maison soit tu n'es pas sorti de la chambre.
Moi : bah c'est normal, il m'énerve je le déteste et c'est réciproque.
Feyza: je ne parle pas de cette façon.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant