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Point de vue de Yazir.

Nous arrivons à Paris après douze heures de route, j'éteins le bateau et nous descendons tout de celui ci,Max est déjà là avec une voiture.
Je prends le côté conducteur Emrane côté passager et les autres en arrière.
Je démarre en trombe et roule à toute vitesse.

On arrive devant la villa principale, je coupe le moteur et sans calculer les autres, j'entre à l'intérieur et vais dans ma chambre, je me jette dans la salle de bain pour me relaxer un peu, c'est le seul endroit où je peux bien réfléchir....

Sajid ne peux pas me donner une mauvaise piste, il a dû faire une erreur...ou tout simplement elle a changé d'identité...
Je déteste quand je ne savais rien, je me sens comme une tapette...
Je sors de la salle de bain une serpillière enroulé autour de ma taille...
Je vérifie dans mon dressing pour choisir mes vêtements, de toute façon mes vêtements se ressemblent, donc je prends un pull col roulé et jogging déchiré au niveau de genoux couleur noir.
Je m'allonge confortablement sur mon lit pour me reposer même si j'en ai pas le temps.
Mais c'est sans compter ce voyou d'Emrane qui vient tout gâcher en entrant dans ma chambre sans toquer...
Moi : depuis quand tu rentre dans ma chambre sans toquer...

Je le vois soufflé certainement y'a quelque chose qui ne va pas, donc je me lève du lit et m'approche vers lui en le questionnant du regard.
Emrane : qu'est ce que tu as fait à Mehrine Yazir ?

Mais c'est juste à cause de ça qu'il faisait cette tête ?
Bon sang, je ne sais pas depuis quand il est devenu émotif, mais ça ne marche pas ici il faut qu'il comprenne que y'a la place d'émotion à un trafiquant.
Moi : dis moi Emrane, depuis quand tu es devenu sensible où qu'est que cette fille t'avais fait pour que tu sois comme ça ?
Emrane : arrête de changer de sujet et dis moi qu'est ce que tu l'avais fait, depuis tout à l'heure elle n'est pas bien, j'ai vu comment elle tremblote.
Moi : "souffle" j'ai juste tué deux personnes sur ses yeux,bah la meuf à taper une crise de panique...

Un soupir s'échappe de sa bouche alors que je me tourne à ma place.
Moi : si c'est ce que seulement t'a amené bouge de là j'ai besoin de me reposer.
Emrane : enfin,t'as trouvé quelque chose ?
Moi : toujours rien.
Emrane : putain !! Ce truc commence à me rendre fou, qu'est ce qu'on doit faire maintenant ?
Moi : aucune idée à l'instant, je vais devoir savoir pourquoi sajid m'avait donné une mauvaise piste, j'en suis sûre que y'a quelque chose qui cloche.
Emrane : t'as tout à fait raison,bon je vais y aller j'ai des trucs à régler.
Moi : combien on va livrer aujourd'hui.
Emrane : 30 coc.

Je hoche simplement la tête et il sort de ma chambre accompagné d'un sourire.
Je prends mon téléphone et compose le numéro de sajid.
*Conversation téléphonique*

Sajid : ouais Mec.
Moi : Dans ma villa ici dans trente minute sajid.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je raccroche...
Je descend en bas pour pouvoir prendre un café, il est aux alentours de 23h c'est normal que la villa soit si silencieuse...
Je me rends dans la cuisine et prépare mon thé...
Je me pose sur le canapé du salon en attendant sajid...

....

J'entends le bruit d'une voiture ce qui veut dire que sajid vient d'arriver, je me lève pas de ma place en sachant qu'il va rentrer.
En parlant du loup, le voilà entré avec une tête d'inquiétude.
Sajid : qu'est ce qui se passe jefe tu me fais peur là...
Je lui montre le canapé et l'intimite de s'asseoir avec un signe de main chose dit chose faite, il s'assoit sur le canapé et continue de me jeter un regard interrogatif.
J'allais ouvrir la bouche pour parler quand Mehrine descend les escaliers avec toujours cette putain de démarche que je déteste...
J'ai trop envie de lui casser les jambes peut être elle ne fera plus jamais cette démarche.
Ses pas résonne partout dans la pièce, ce qui attire l'attention de sajid qui tourne la tête vers les escaliers.
Je souffle d'agacement avant de passer ma main vers ma cicatrice, elle est obligé d'apparaître en ce moment elle ?
Le regard de sajid parcours son corps de haut en bas,ce n'est pas un regard de pervers mais je ne saurais comment le décrire...

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant