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"Je m'en irai dormir au champs_elysées là où la nuit coûte trois plaques".

Quelques jours plus tard.....

Feyza: euh oh je te parle là.
Moi : hm tu disais ?
Feyza : ça va ?

Non ça ne va pas, je me sens pas bien du tout, depuis le jour qu'on s'était discuté Yazir et moi il semble me fuir.
Il ne reste plus dans la même pièce que moi et il a toujours quelque chose qui l'empêche de me parler, j'ai peur que mon mauvais pressentiment soit vrai, je vous vois venir, il me manque absolument pas on a un marché à conclure entre lui et moi c'est pour cela,sinon il peut se construire une maison sous le sol je m'en bat littéralement les couilles, j'espère pour lui qu'il n'a pas l'intention de me trahir sinon je vais le plomber
Ou bien comme il l'avait dit la dernière fois je profite de sa compagnie.
Mais ce n'est pas suffisant jusqu'à présent ?

Feyza: t'es sûr que ça va Mehrine.
Moi : euh oui ça va, pourquoi.
Feyza : tu me semble ailleurs.
Moi : ne t'inquiète pas pour moi.
Feyza : comme tu le dis, je vais donner ce café à Max.
Moi : hm hm OK" dis je accompagné d'un sourire taquin".
Feyza : arrête de me regarder comme ça tu me gène là.

Je rigole, tandis qu'elle sort du cuisine, je me prépare un thé et m'assois sur le plan du travail en le dégustant.

Un homme au carrure imposante et avec un esprit dérangé, que je peux appeler Yazir entre dans la cuisine sans aucun signe.

Tiens il daigne enfin se montrer, p'tit crétin de mon œil.
Il serre ses poignets et ferme les yeux sûrement à cause de ma présence.

Il se met à préparer un café sans préoccuper de ma présence.

C'est une blague.

Moi : t'étais où ?"dis je subitement".

Il arque un sourcil et prend une pomme dans sa main avant de s'asseoir sur un tabouret face à moi, il croque dans sa pomme tout en me regardant presque intensément ?
Lui : depuis quand ma vie t'intéresse ?
Moi : depuis que nous avions un marché à conclure, maintenant je crois que t'as réglé tes affaires comme tu le disais, peux je savoir quand est ce que j'aurais ma liberté.

Il souffle bruyamment en fermant ses yeux essayant sûrement de se calmer peut être.
Yazir : écoute, je vais pas passer par quatre chemins.

Il descend du tabouret et s'approche lentement j'ai dit bien lentement de moi afin de me faire face.
Là mon cœur commence à battre la chamade et tambouriner dans ma cage thoracique, j'appréhende ce qu'il va me dire parce que je crois bien que ça ne va pas me plaire et c'est ça qui me fait le plus peur.
Yazir : t'ira nul part, j'ai changé d'avis.

Pardon? J'ai bien entendu ou c'est mes pensées qui me font du tour.
Un rire amer s'échappe de mes lèvres tandis qu'il serre fermement ses poignets, je descend du plan de travail et me met face à lui.
Moi : j'ai cru t'entendre dire que t'as changé d'avis" dis je en riant nerveusement".
Yazir : arrête ça,tu m'as très bien entendu.

J'inspire profondément pour me retenir de ne pas l'insulter de tout les noms, bien que l'envie ne manquait pas, il faut pas que je perd le contrôle.
Moi : pourquoi alors ?"demande je d'une voix étrangement calme".
Yazir : parce que.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant