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"Parfois un mauvais moment est le début de quelque chose de meilleur".

Un soupir d'exaspération s'échappe de mes lèvres tandis qu'il m'attend devant sa putain de Bugatti.
Je tourne mon regard feyza qui me lance un sourire d'encouragement.

Moi : restez près de vos téléphones pour appeler les secours au cas où.

Ils rigolent tout pendant que je me dirige lentement vers le diable.
Arrivée à sa hauteur je le contourne pour m'assoir au côté passager avant de claquer la portière dans l'espoir que cette dernière se casse , c'est qui semble impossible.

Le dérangé décide enfin de rentrer dans la voiture avant de démarrer.

Le trajet fit dans un premier temps en silence avant que je lui pose la question qui me tracasse l'esprit depuis tout à l'heure.
Moi : c'est quoi la mission.

Je me prend un vent en pleine face, le Mec ne daigne même pas me regarder , son regard est toujours posé sur la route.
Je ne vais quand même pas accomplir une mission que je ne connais pas le genre.
Moi : qu'est ce qui ne va pas chez toi, tu as juste à me dire de quelle mission il s'agit.

Je veux qu'il me répond mais ce gros criminel préfère garder le silence sans m'accorder ne sera ce qu'une seule fois un regard.
Comme je veux savoir à tous prix de quelle mission s'agit il je ne cède pas aussi facilement je continue de forcer.
Moi : mais parle je te demande.
Yazir : incazzare" soupir t'il".(fait chier)

Il a quoi dans la tête lui , je lui ai juste posé une question, il a quoi à m'insulter
Enfin je crois , même si je ne comprends pas un mot en Italie je savais pertinemment qu'il n'est pas en train de me complimenter.
Moi : je t'interdit de m'ins....

Ma phrase reste en suspens sentant la voiture arrêté brusquement me faisant basculer en avant.
Je n'ai même pas eu le temps de m'en remettre par le choc qu'une sorte d'arme se braque à l'intérieur de ma bouche.

C'est une blague j'espère.

Je deglutis sentant le canon froid bouger dans ma bouche avant de poser mes irris totalement dévasté par la peur sur l'auteur de cet acte.

Il compte faire quoi là mon dieu, cet homme est carrément fou ma parole.

Mes yeux s'écarquillent de panique en le voyant désactiver la sécurité ou je ne sais quoi.
Mon pouls s'accélère et ma respiration devient de plus en plus irrégulière.

Ça y'est je vais mourir, je le sens c'est ma fin.
Yazir : tu l'ouvre encore une fois, je t'explose la tête " dit il d'un ton menaçant avec son accent italien".

Je hoche la tête rapidement ne pouvant plus, il ressort à la suite son fichu arme et la dépose tout près de moi pour que je puisse la voir à chaque fois.

Je reprends ma respiration normal en posant ma main sur ma poitrine qui menace d'exploser.

Quel type ce merde, je le déteste et ça pour l'éternité.
Il démarre la voiture avant d'accélérer cette dernière, pourvue qu'on soit arrivée le plus vite possible.

Après une vingtaine de minutes assis sur ce côté passager qui me paraît soudainement épineux.
Nous voilà enfin devant un grand manoir sentant de la richesse de loin, et heureusement on est arrivé saint et sauf malgré la tentative de mon connard de kidnappeur.
J'observe de loin le manoir qui me fait face une compression au cœur.
Je l'observe sachant que ma liberté en dépend de lui et qu'il pourrait m'entraîner direct vers ma perte si j'échoue malheureusement.
Mais est ce que je le choix, bien qu'on dit dans la vie on a toujours le choix, mais le mien fut désastreux.
Mon cœur se compresse à cette simple pensée , il tambourine dans ma cage thoracique comme s'il allait sortir.

Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant