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Point de vue de Yazir.

J'ai le regard posé sur les rues de Colombie alors que ma main tiens fermement ce collier. Son collier, ses grands yeux ne veulent pas quitter ma tête depuis l'autre jour. Cette fille m'intrigue de plus en plus, je n'arrive pas à savoir ce qui se cache derrière ses yeux ou même son cœur et ça commence à me les brûler. Je me rappelle aussi de la sensation de ses lèvres sur ma langue et ça me frustre autant que ça m'énerve. Je l'ai fait seulement pour la punir pas pour avoir le goût de ses lèvres tout les jours merde.

Emrane : t'es un sacré connard mec, putain tu savais le danger qu'elle court et toi tu as osé la laisser sans surveillance ?"gronde t'il"

Je me pince le nez avant de souffler bruyamment, putain je l'avais complétement oublié lui. On revient de l'entrepôt après avoir réglé quelque affaires et j'ai décidé de lui laisser le volant pour aujourd'hui mais je commence vraiment à regretter. Il commence sérieusement à me les casser. Depuis que je lui ai raconté ce qui c'était passé l'autre fois, il n'arrête pas de me crier dessus comme si je suis son gosse . J'aurais dû me taire.

Moi : ferme moi ta gueule, j'ai merdé ok ? Et puis qu'est ce qu'on s'en branle de sa putain de vie qui est en danger.

La voiture s'arrête brusquement d'un coup me faisant éjecté en avant.

Oh ce connard n'a pas osé, qu'est-ce qui m'a pris même de sortir avec cet enflure. Parfois même je me demande comment j'ai pu être aveugle au point de le choisir comme bras droit.

Yazir : Tu'es fou ou quoi"dis je en massant mon front".
Emrane : tu viens de dire quoi là ? Mec , est ce que je dois te rappeler que c'est elle qui a sauvé ta putain de vie de voyous, sinon tu seras sûrement entrain de pourrir sous l'eau ou même être la bouffe d'un requin.

Tout mon corps se tend et un frisson désagréable parcours mon corps en me rappelant de la sensation de l'eau sur mon corps et remplir ma poitrine. Je déteste ça, je déteste ce souvenir. Je ne veux plus me rappeler de ça, je ne veux plus savoir que si je tiens toujours c'est à cause d'Allah et en quelque sorte à cause d'elle.

Je ne sais même pas comment elle a fait pour me sortir de l'eau alors qu'elle était blessé de part tout.

Je te déteste poupée, je déteste ce que tu es en train de me faire.

Je pose enfin mon regard sur Emrane qui me fusil du regard et je sens la colère augmenter crescendo, s'il ne dégage pas d'ici tout de suite ça va finir en couille.

Moi : sors !

Un rire amer s'échappe de ses lèvres ce qui me fait perdre encore plus patience, je ferme les yeux et contracte la mâchoire m'empêchant de lui en mettre une.

Moi : ne me fait pas répéter.
Emrane : t'es vraiment le meilleur connard toi, tu ne veux pas voir la vérité et tu fuis toujours, le taré que t'es ne s'en rend pas compte de ce qu'il est en train de faire. Ouvre moi grand tes oreilles,la faire souffrir ne va rien t'apporter à part sa haine et encore sa haine, tu crois que agir comme un connard fera de toi quelqu'un qu'on crains ? Alors détrompe toi, ça n'amène qu'à rien à part attiser sa haine et tu sais ce qui se passe quand on hait une personne ?

Je sens mon traître de cœur battre anormalement et ma respiration devient saccadé, il faut qu'il se tait , je ne veux pas qu'il continue, je ne veux pas savoir.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 04, 2023 ⏰

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Mehrine : l'œuvre du destin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant