Chapitre 2- Réunion

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- Tu arrives un tantinet trop tôt ma puce. Me dit tío.

Ok. Il m'attendait. Ma puce? Il veut mon poing dans sa gueule ou quoi?

- Ah bon? Dis-je faussement détachée, comme si mon cœur n'aller pas sortir de ma poitrine d'une seconde à l'autre.

Et son regard change de direction. Il fixe un point derrière moi. Alors que j'envisageai de me retourner pour comprendre, la voix de mon oncle se fait de nouveau entendre.

- Merci Izadora. Tu peux partir maintenant.

Mes yeux s'écarquillent instantanément et je me retourne brusquement vers elle qui se tient dans mon dos. Les yeux larmoyant, elle fuit mon regard.

- Désolé... chuchote t-elle.

- C'est quoi ce bordel? Dis-je toujours faussement calme.

Mais elle ne dit rien. Elle regarde de nouveau mon oncle avant de me tourner le dos et de s'avancer vers la sortie. Une fois la porte fermée je fais de nouveau face à tous ces hommes. Me voila seule face à trente homme dont je n'en connais qu'un. Mon oncle ne me regarde plus, sourire en coin, il balaye des yeux tous sont publics.

- Messieurs, je vous présentes l'objet de votre curiosité. Voici l'enfant unique de Pedro Hernandez. Annonce t-il d'un théâtrale geste de la main qu'il lance dans ma direction.

Silence. Plus personne ne parle et alors que je suis toujours autant perdu, des rires se font entendre. En quelques secondes le groupe d'hommes sont hilares. Certains pleurent de rire. Et un vieil homme assis à la table prend la parole en s'adressant à Tío.

- ¿Nos estás jugando una broma?
(Tu nous fais une blague?)

- No. Répond simplement mon oncle.

Et les rires cessent. De nouveau le silence.

- Ella es la hija de Pedro. Ajoute-t-il.
(Elle est la fille de Pedro.)

Instantanément un brouhaha se fait entendre. Des chuchotements, des regards, on me dévisage après l'annonce. Ces gens connaissaient mon père.

- ¡Nunca se trató de una chica joder !  ¿Quieres que crea que este niña sobrevivirá? S'énerva le vieil homme.
(Il n'a jamais était question d'une putain de fille! Tu veux me faire croire que cette gamine survivra?)

- Pero nunca se trató de un chico. Répond mon oncle apparemment fière de lui.
(Mais il n'a jamais était question d'un garçon)

- ¡Cabrón vas a joder años de trabajo! S'énerve un autre homme autour de la table en se redressant.
(Tu vas foutre en l'air des années de travail!)

J'assiste à cette dispute qui a l'air d'agacer tous le monde sauf tío Ricardo. Il affiche un sourire fière face à tous ces hommes prêt à lui sauter dessus.

- Ça fait 15 ans que je la forme. Avez vous si peu confiance en moi ? Vous me touchez en plein cœur, sincèrement. Après tant d'année à vos côtés j'aurai imaginé qu'un lien se créer entre nous. Réplique t-il avec un jeu d'acteur terriblement nul.

Ils parlent de moi comme si je n'était pas là se qui a le dont de m'agacer particulièrement lorsque je ne comprend que la moitié de leur discussion.

Un énième homme autour de la table se redressa, tous les regards se dirigèrent vers lui, alors que lui, ces yeux sont plantés dans les miens. Je ne cille pas. Ma respiration est calme. Il me scrute dans une tentative d'intimidation qui ne fonctionne absolument pas.

Patience...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant