Chapitre 8- Détente à sa façon

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3 heures plus tard, nous sommes toujours dans le centre commerciale.

Oups ... J'ai l'impression qu'il peut exploser à tous moment tellement il est tendu.

- C'est bon on peut rentrer j'ai finis! Lui dis-je.

Il se tourne vers moi, blasé, il porte mes nombreux sacs. Pour ma défense, c'est lui qui a insisté.

- Tu dois encore prendre une robe.

- J'ai dis que je n'en prendrai pas.

- Je pense qu'on a largement dépassé le stade où je croyais à tes connerie. En plus il y a une soirée ce soir, il faut que tu sois bien habillée.

- Une soirée ? Demandais-je .

-Il y aura des hommes plutôt importants accompagnés de leur femmes ou de leur putes. Tu n'étais pas sensée venir mais la personne chez qui cela devait se dérouler est malade. Donc Marcelo a proposé la propriété pour la faire.

- Pourquoi ne m'a-t-il rien dit?

- Parce que le jefe ne veut pas que tu assistes à la soirée.

- Alors pourquoi tu m'en parles ?

- Parce que Marcelo se contre fou de ce que veut son fils. Me sourit-il accompagné d'un clin d'œil.

Il me mène dans une boutique de robe de soirée, ne connaissant pas le type de soirée qui aura lieu, je le laisse choisir plusieurs modèles.

Il me sélectionne cinq robes et je le soupçonne de prendre celles qui ont des décolletés si plongeant qu'on en verrait mon nombril.

- Wouaw... me dit-il alors que je sors de la cabine pour la quatrième fois.

- Je sais que j'ai dis que je te faisais confiance pour le code vestimentaire. Mais il ne vaudrait mieux pas que je mette du noir, histoire de passer inaperçu?

En effet, la robe que je porte est bordeaux elle me tombe jusqu'aux pieds, avec une coupe près du corps, mais évasé vers le bas, de longues manche collent à mes bras, elle est dotée d'un décolleté assez plongeant, qui met en valeur ma poitrine avantageuse, le tissu moule parfaitement mon corps plutôt bien dessiné et sublime mes fesses rebondies. Une fente remonte jusqu'en haut de ma cuisse dévoilant presque entièrement ma jambe droite. Bref pas le genre de robe que l'on met pour rester discrète.

- Toutes les femmes présentes vont sortir leur plus belle robes. Si je te laisse y aller avec un sac poubelle, tu seras certes toujours aussi belle, mais c'est comme ça que tu te feras remarquer.

Je cède et nous repartons finalement avec la robe, je sens que je vais le regretter. Je me suis aussi achetée une paire de talons aiguilles noire brillantes pour aller avec la robe. Nous repartons en direction du parking, et un problème auquel je n'avais pas pensé jusqu'ici arrive. Où va t-on mettre tous ces sacs?

On a finit par trouver une solution en mettant plusieurs sacs ensemble pour en faire le moins possible et nous les tenions devant nous pendant qu'on conduisait.

De retour à la villa, je monte dans ma chambre pour ranger tous ça pendant qu'Alessandro est appelé par Esteban.

Sous-vêtements, t-shirt, pantalons, affaires de toilettes, sweat-shirt, vestes parce que cette fin du mois de janvier reste tous de même assez froide. Je range tous mes achats dans le placard avant de m'affaler dans mon lit.

Enfin un temps calme. Cette journée n'a pas été de tous repos. Je regarde mon plafond en repensant à toute cette situation. Aujourd'hui j'ai craqué avec Pesadilla alors que je ne suis là que depuis deux jours. Je suis sensée tenir un mois, sans faire de vague, pour avoir connaissance des prochaines étapes de mon oncle. Mon oncle, merde s'il était au courant je ne sais pas ce qu'il penserait. Il serait déçu. Puis il me punirait. A cette pensée je me lève et me dirige vers la salle de bain.

Patience...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant