Chapitre 5- Une tuyauterie ta peur

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Ils me fixent. Je suis sensée faire un truc en particulier ?

- Le cadeau. Dit l'enfant Garcia, me qualifiant comme un vulgaire jouet. Empoisonné semble-t-il. Il rajoute.

- Le fils. Non désiré semble-t-il. Je réponds.
Un éclair passe dans ses yeux gris alors que tous le monde retient sa respiration comme s'ils attendaient une explosion.

-Je peux savoir ce qui te fait penser ça? Me demande-t-il.

-El Pesadilla. Le cauchemar? Sérieusement?

Et comme si j'avais touché un point sensible tous le monde fixe l'homme qui contracte la mâchoire.

- Eh bien! Eh bien, il faut croire que la petite ne se laisse pas démonter. Rigole Marcelo en tapotant les épaules de son fils.

- Bougez. Ordonne ce dernier à ses hommes.

- Mais le match ? Chouine Alessandro.

Il n'a fallu que d'un regard de son chef pour qu'il obéisse aussi. Tous sortent du salon, certains se dirigent à l'étage, d'autres, à l'extérieur ou bien dans les couloirs qui mènent aux autres salons. Me laissant seule avec Marcelo et son fils.

- Elle ne reste pas. Dit-il en s'adressant à son père.

- Elle reste. Répond Marcelo.

- On a pas besoins d'une ado dans nos rangs ! S'énerve-t-il.

- Une ado qui a mit au tapis deux de tes meilleurs hommes.

Je n'existe plus. Ils parlent de moi. Mais sans moi.

- Deux?

- Alessandro.

- Elle a mit au tapis Alessandro? Dit-il en me regardant perplexe.

- Ouais bon, au tapis, au tapis, elle m'a surtout prit par surprise ! Intervient le concerné qui nous espionnait depuis la cuisine.

Et sans m'en rendre compte un sourire apparaît sur mon visage en regardant Alessandro. Mais je suis rapidement ramener à la réalité lorsque les yeux del Pesadilla se plantent de nouveau dans les miens.

Et d'une rapidité affolante, il balance quelque chose en ma direction. Le projectile s'avance d'une façon effrayante vers moi. Je l'esquive de peu, alors que la lame vient se planter dans le mur derrière moi. Je me retourne et voit un poignard enfoncer dans le mur. Il a tenté de me butter le cabron !

Je lui refait face et je sens un liquide chaud couler le long de mon cou. J'y porte mes doigts avant de réaliser que le salopiaud m'a touché. La lame m'a entaillé le cou. J'hausse les sourcils de surprise en voyant le sang sur les doigts. Je ne l'ai pas sentie. Je sais que je suis légèrement ouverte mais il n'y a aucune douleur.

Il a l'air de percevoir mon trouble lorsqu'il hausse un sourcil. Je m'empresse de reprendre contenance et de simplement lui dire.

- Enchantée.

Surprit de ma réaction ses yeux me scrute.

- Hm. Dit-il simplement avant de tourner les talons.

Hm.

Hm?

Comment ça Hm? Il me balance un couteau à la gueule et dégage après un « Hm » ?!

Après la scène du couteau. Marcelo m'a montré ma chambre, et là j'ai compris. J'ai compris pourquoi autant de chambres, pourquoi autant de salles de bains, tout le monde dort sur place. C'est quoi ce bordel ? Je ne sais pas à quoi je m'attendais mais certainement pas à ça. Ma chambre se retrouve au milieu d'un couloir remplie d'homme tous plus dangereux les uns que les autres. Ça promet.

Patience...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant