Chapitre 1 : La présentation

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Je m'appelle Drihana Capanda, j'essaie de croquer la vie à pleine dents mais c'est très dur. Je suis assise dans ma salle de bain, alignée devant moi huit testes de grossesse, je suis en larme, comment est-ce possible ? Je viens d'apprendre que je suis enceinte d'un inconnu, enfin ce n'est pas vraiment un inconnu je connais comme même son prénom et nom, il s'appelle Giovanie Falconnerie. Me voila bien j'ai 25 ans je suis enceinte, je n'ai plus de famille et j'ai déjà un fils de 15 ans. Vous ne devez rien comprendre pas vrai ? Normal en rembobine, on va commencer par le commencement, je suis une métisse avec des cheveux mi- long. Je suis plutôt une jeune femme qui vit simplement, j'adore la lecture et la musique et j'aime surtout passer inaperçue.

Ma mère a 45 ans, elle s'appelle Laurene Stone, elle est martiniquaise. C'est une femme généreuse, elle est très ouverte d'esprit, on est très fusionnelle. Elle travaille en tant qu'hôtesse d'accueille dans un self-service à l'aéroport d'Orly.

Mon père s'appelle Boby Stone, il est américain et il a 50 ans, il est sévère et très protecteur. Je l'adore.

Mon frère Orlane Stone a 23 ans, il travaille en tant que testeur de jeux Vidéos, mais on s'entend du tout pas, il est hyper chiant, exemple typique : nous somme en été, il fait 29°C, devinez à qui on a forcé a un mettre un jogging et un pull dans cette chaleur ? Moi tout simplement, j'avais choisi un short et un débardeur pour sortir rejoindre mes amies, je les avais disposé mes vêtement choisi sur le lit et je suis partie me doucher trankilou, vous avez qu'est-ce que ce con ma fait ? Il m'a piqué mes vêtements et les ai remplacés par un jogging et un pull. Je sors de la salle de bain, je ne vois plus mes vêtements, je commence à piquer une crise. Je vais dans sa chambre, bien sûr sa chambre est fermé à clés, je retourne dans ma chambre, j'ouvre mon placard pour prendre d'autres vêtements, Monsieur avait prit tous mes vêtements, je n'avais pas le choix, j'ai enfilé le jogging et ce pull par cette chaleur. En plus, il m'empêchait de voir mes amies, j'ai perdu mes amies une par une. Depuis ce jour je ne le calcule plus.

Et le dernier pour la fin lol roulement tambour..... Mon coussin Eden, il a 36 ans et il est super protecteur, il est assez grand et il est métis comme moi.

Pour comprendre mon histoire, il faut retourner sept ans auparavant

De nos jours, j'ai décroché un poste en tant qu'agent administratif à la préfecture de Bobigny je travaille dans le service de Naturalisation. Je dois enregistrer les nouvelles demandes naturalisation dans un logiciel spécifique, les journées de permanence ont lieu les mardis et les vendredis. Mon chef de service était un réunionnais, il était très gentil, il m'avait apprit les ficelles du métier. Je m'entendais bien avec mes collègues, elles étaient très sympas. Aujourd'hui, on était vendredi, il était 14h00, on était le 8 juin 2006, mon chariot était prêt, je pris l'ascenseur, je déposais le chariot, je me dirigeais au distributeur, je pris une bouteille d'eau puis je m'installais au guichet numéro 3, j'étais seule au guichet, les autres employées dans d'autres service étaient au guichet le matin. Ma collègue s'appelait Nakliat, elle était très gentille avec moi ; elle était fonctionnaire, moi j'étais contractuel, elle me dit :

- Tu es prête pour ta première distribution ?

- Oui je pense être prête

- Ne stresse pas trop, je vais rester un peu avec toi.

- Super, j'avais peur d'être seule.

On s'installait tous les deux à notre guichet. Je fis monté le rideau, Mon chef passait à notre guichet et il me souhaitait bonne chance pour mes premiers pas, on déchargeait le chariot, les fournitures et la listes des personnes à qui on devait distribuer. Nakliat m'a expliqué que c'est mieux d'appeler les usagers par leurs numéros de convocations que par leurs noms comme ça aucun risque déformer leur nom de familles. Il y avait beaucoup de monde, la salle étaient blindé de monde, j'ouvrai le micro et je commençais appeler les gens par leur numéro de convocation, Nakliat remarqua que je m'en sortais bien seule. Elle retournait au bureau, elle avait beaucoup de travaille en retard...

Les gens récupéraient leurs dossiers et je leur donnais un rendez-vous pour le jour du dépôt de dossier. Cela faisait déjà deux heures que je distribuais les dossiers, c'était crevant de répéter la même phrase à chaque personne, je bu une gorgé d'eau, c'était autour d'une vieille dame avec son fils handicapé, le pauvre. Je lui donnais son dossier ainsi que son rendez-vous pour le dépôt du dossier. Quand soudain un homme assez grand brun et musclé, il poussait la dame avec son fils et il me dit :

- Eh toi donne-moi un dossier et un rendez-vous.

- Monsieur, vous devez patienter comme tout le monde !

Je fis signe à la vieille dame de venir récupérer son dossier et son rendez-vous. Mais l'homme musclé n'était pas de cet avis, il donnait un gros coup de poing à la vitre, comme une conne je sursautai, Nakliat m'avait montré avant de partir, le bouton d'urgence au cas où un accident arrivera. J'appuyais sur le bouton d'urgence qui se trouva en dessus du comptoir, mais rien personne ne venait, l'homme musclé me dit :

- Appel ta collègue Nakliat.

- Monsieur, comme je vous l'ai indiqué, vous devez patienter comme tout le monde.

Le mec commençait à faire les cent pas, limite il parlait tous seul, de là ou j'étais j'entendais ça « moi Stressing's, je dois patienter, mais elle s'entend parler, je vais la buter cette sale conne ». Je ne le calculais plus, je continuais ma distribution et j'attribuai les rendez-vous. Stressing's prit une poubelle en métale qui se situait à l'entrée de la salle d'attentes, il la souleva et la balançait contre la vitre du guichet. Oh purée, c'était la panique dans ma tête, les gens qui attendaient leurs tours, paniquaient, ce type les menacèrent. Heureusement que la vitre était doublée, ouf il y avait juste une frisure, c'était un ouf ce type, il s'approchait de ma vitre et il me dit :

- Je ne me répéterai pas, appelle ta putaine de collègue Nakliat.

J'avais trop peur, je composais le numéro de poste de Nakliat, au bout de la troisième sonnerie, elle me répondit enfin, je lui dis :

- Nakliat, tu peux venir me rejoindre ?

- Oui, bien sur ma belle.

Cinq minutes plus tard, elle arrivait vers moi avec un grand sourire et elle me dit :

- Alors qu'est ce qu'il ne va pas ma belle ?

Aucun son ne pouvait sortir de ma bouche, j'étais comme paralysée, oui c'est le mot paralysé, j'essaie de remettre mon cerveau en service et je lui dis :

- Tu vois le gars là-bas, elle suivi mon regard tout en souriant en voyant Stressing's (le gars musclé) elle rentrait sans sourire et elle me dit :

- Pourquoi tu n'as pas appuyé sur le bouton d'urgence ?

- Ça ne fonctionne pas !

Elle se baissait et elle vérifia, elle me dit :

- C'est normal, il n'est pas connecté, va dans l'autre guichet et appuie sur le bouton d'urgence. Pendant ce temps, je vais aller le voir.

- Euh... Nakliat, ce n'est pas mieux de les attendre ?

- Non, t'inquiète, je gère.

Elle sortit et se dirigeait vers lui. Pendant ce temps j'appuie sur le bouton d'urgence. Je continuais ma distribution, il resté plus que 10 personnes, j'essayais d'observer qu'est-ce que Nakliat et ce type Stressing's se disait. Mais rien à part des signes dans ma direction.

Puis les policiers arrivaient dans la salle d'attente, il a fallu au moins sept policiers pour le maîtriser, Stressing's était allongés par terre, il se débattait toujours autant, les policiers l'aidaient à se relèver. Eh merde, Stressing regardait dans ma direction, il était menotté par devant. Il me fixait et il levait son pouce et le passait sur son cou pour bien me montré que j'étais morte. Je ne fis pas trop attention à son avertissement, le dernier usager parti avec son dossier et son rendez-vous. Je rangeais mes affaires et je retournais dans mon bureau. J'arrangeais mes affaires Nakliat passait dans mon bureau et elle me dit :

- Ça va ?

- Oui, c'est super, c'est le week-end

- Oui, pour toi, mais moi demain je travaille.

- Ah mince, ma pauvre. Bon courage. J'éteignis mon ordinateur et pris mes affaires. On se dirigeait chacune à notre métro, on se fit la bise puis je rentrait à la maison, j'étais trop ko pour manger, je me douchais et j'allais directe au dodo.

POUVOIR sans le VOIR...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant