Chapitre 50 : La révélation

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Six ans plus tard

Dans la peau de Drihanna

Voilà déjà six ans que je suis dans cette prison et je n'en peux plus, j'ai essayé de faire appels pour mon jugement mais c'était à chaque fois rejeter, ma famille avait cessé de m'écrire, je n'avais plus aucun contact avec le monde extérieur.

J'avais essayé plusieurs fois de m'évader mais je mettais faite attraper à chaque fois et ça avait allongé ma peine de prison. J'avais enquêté sur les décès de mes enfants mais personne ne souhaitait que je découvre la vérité. J'avais sympathisé avec une détenue, elle s'appelai Meryl, elle m'avait acheté un magazine avec son argent.

Dans ce magazine, je trouvai un article de Giovanni qui posa avec ses deux garçons, je ne reconnaissais pas mes enfants, ils ne ressemblaient en rien à leur père ni à moi. J'ai appris par l'article que Giovanni a refait sa vie et qu'il s'occupa de ces deux enfants, il allait se marier dans deux mois. Je n'avais plus la force de pleurer, je regardai par la fenêtre le paysage, Meryl était la seule détenue en qui j'ai confiance. Elle s'installa à côté de moi et elle me dit :

- Je sors dans deux jours.

- C'est vrai ?

Meryl hocha la tête et me serra dans ses bras, elle me dit :

- Ces abrutis ont enfin reconnu que je suis innocente

- Ohh ! Je suis tellement contente pour toi.

- J'ai parlé de toi à l'avocat.

- Il ne fallait pas.

- Tu rigoles ? Je sais que tu n'as rien à faire ici.

- Tu te rappelles qu'est-ce qu'il s'est passé la dernière fois.

- Non,

- C'était un faux avocat, en réalité c'était un journaliste qui a déformé tous ce que je lui ai dit.

- Oui mais Monsieur Jefferson est un avocat, il m'a dit qu'il allait étudier ton dossier.

- Pfff... À coup sûre, il va refuser de me défendre !

- Tu te trompes, ne perds pas espoirs. Ces gens ont été méchant avec toi.

- Ça ne change rien, il me reste quarante-quatre ans à faire.

- Tu as fait six ans, c'est suffisant surtout que tu es innocente.

- Peut-être que j'ai vraiment tuées ces gens. Ils ont peut-être raison.

- Moi, je te dis qu'ils ont torts, je le sais. Cette vidéo n'est pas une preuve. En plus elle est truquée, tu l'as vu de toi-même

- Je ne sais plus qui croire Meryl.

- Ma puce, ne perds pas espoirs. Ça trouve que ta famille ne t'a pas oublié.

- Je voudrai tellement te croire.

- Alors crois-moi. Tu es une fille bien. Tu vas t'en sortir !

- Si je me sors, je te promets de retrouver mes enfants.

- Je sais que tu vas les trouver, regarde il a fallu que je fasse quinze de prison pour qu'enfin, on reconnaisse que je suis innocente.

- Oui.

Je me mordais la lèvre, je me mis à réfléchir et si tout ça n'était que mensonge, je voudrai tant la croire. À chaque espoir que je me fais, le lendemain le désespoir m'atteint. Elle me fit un bisou et elle me dit :

- Toute façon, on reste en contact.

J'hochai simplement la tête, elle partit ranger ses affaires. Je retournai dans ma cellule.

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