Chapitre 22 : La soirée la plus ennuyante

15 2 0
                                    

Je n'avais qu'une envie retourner chez moi, je montais les dernières marches et je m'approchai du couple, Eden me prit dans ses bras et me fit des bisous. Il me dit :

- Ça été ?

- Oui,

- Pourquoi tu n'as pas laissé Sam ouvrir la porte ?

- Parce que j'ai des mains et je peux encore m'en servir

- Drih, tu n'as pas changé

- Toi par contre, tu as changé.

- Vient je vais te présenter à ma femme.

- Attends !

- Quoi encore ?

- Tu ne vas pas virer Sam ?

- Non pourquoi ? Je sais que Sam a dû te dire que tu devais t'assoir à l'arrière mais tête de mule comme tu es, tu t'es assise à l'avant.

- Exacte. Tu ne vas pas le licencier pour ça, pas vrai ?

- Non. Allez viens.

La femme d'Eden était une rousse assez mince, elle est enceinte de quatre mois, Eden me tenait la main et il me dit :

- Natalia, je présente Darlène ma cousine

- Enchanté. Natalia me fit la bise et elle me dit :

- Je te présente notre première fille, elle s'appelle Lucienne.

La petite fille avait les cheveux châtains, elle avait deux couette, elle était âgée deux ans mais elle ne ressembla pas à Eden, on entra dans la maison. Un major d'homme récupéra mon manteau, le portable d'Eden se mit à sonner, il regarda le nom puis il dit :

- Chérie, tu veux bien faire visiter la maison à Darlène, le temps que je prenne cette appel ?

- Oui, bien sûr.

Elle embrassa à pleine bouche, beurk je préférai tourner la tête et regarder la déco de l'entrée. Eden parti surement dans son bureau, Natalia confia sa fille à une nourrice, je n'aimais pas la façon qu'elle me regarda, elle me prit par le bras et elle me dit :

- Eden n'a pas cesser de me parler de toi.

- J'espère en bien

- Oui, viens je vais te faire visiter la bibliothèque.

- Ok.

Je la suivis tout en regardant la déco, elle était assez luxueuse, bizarrement je ne trouvais pas qu'elle correspondait à Eden, après avoir monté les escaliers et longé en long couloir sans fin, Natalia ouvra la porte. J'entra sans faire attention à elle, elle ferma la porte et me plaqua contre le mur, d'abord surprise puis je lui dis :

- Mais qu'est-ce qu'il te prend ?

- Je veux que tu coupes les ponts avec Eden,

- Pourquoi ?

- Eden n'ose pas te dire, mais il n'en rien foutre de ta vie.

- Ooh déjà tu vas calmer tes hormones et si vraiment Eden n'a rien à foutre de moi, il m'aura pas fait venir ici.

- Tu comprends rien, je ne veux pas de toi près de mon mari.

- Je suis juste sa cousine, je ne vois pas de quoi tu as peur.

- Eden n'a pas besoin de toi, en deux ans j'ai réussi lui faire oublier son deuil

- Déjà un deuil, ça ne s'oublie pas, maintenant je vais retourner dans le salon et faire comme-ci de rien était.

POUVOIR sans le VOIR...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant