Chapitre 62 :

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J'éclatai de rire et je lui dis :

- Pour mon bien ? Tu te prends pour qui ?

- Celui qui t'aime et qui veut prendre soin des enfants et de toi

- C'est donc ça ? Les enfants qui te préoccupent !

- Non ! C'est toi qui me préoccupe.

- Bref ! Ramène-moi chez moi.

- Je ne peux faire ça, je regrette !

- Et pourquoi ?

- Drihanna, il faut que tu me fasses confiance

- Dit le type qui m'a lâchement abandonné dans une prison.

- Je regrette tellement !

- Ramène-moi auprès de mes enfants.

- Je ne peux pas

- Très bien...

Je quittai cette chambre avant de faire une dinguerie, je descendis les escaliers et je me trouvai dans un salon, je cherchai la porte d'entrée. Je regardai autour de moi, en entendant les pas de Giovanni se dirigé vers les escaliers, je décidai de prendre la porte en face de moi.

J'ouvris la porte, je pris le sentier. Je marchai quelques minutes et je me trouvai en bas de la maison, je regardai à gauche, il n'y avait rien à part ce sable blanc, à droite c'était pareil et en face de moi la mer à perte de vue.

Anéantie et en colère, je me laissai tomber sur ce sable. Une larme coula, je l'essuyai aussi vite que je pouvais et je regardai droit devant moi. Je sentis un regard erré sur mon corps, je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir que c'était Giovanni, il s'assit derrière moi et je lui dis :

- Va-t'en !

Il ne me répondit pas, il se mit à caresser mes cheveux et mon dos, j'essayai de le pousser. Il me maintenait contre lui, j'en pouvais plus, je craquai, je lui donnai des coups sur son torse mais il ne bougea pas d'un poil. Ruby, la mère de Kylian me manqua énormément, je me revoyais en train de lui promettre de prendre soin son fils, j'allais me lever mais Giovanni me maintenait fort contre lui, il me dit :

- Drihanna ! Calme-toi

- Laisse-moi partir... Je veux mourir, tu peux comprendre ça !!

- Tu as pensée à nos enfants ?

- Ils t'ont toi, et ma famille sera là pour eux et pour toi.

- Les enfants ont besoins de leurs deux parents.

- Kylian a bien vécu sans ses deux parents.

- Parce que tu étais là pour lui, il te considère comme sa mère.

- Ils n'ont plus besoin de moi !

- FAUX ! J'ai besoin de toi.

Je le repoussai et je me levai, je courrai vers la mer, je courrai aussi vite que ma cuisse me permit, je m'enfonçai dans l'eau, c'était de plus en plus profond, je n'avais plus pied. Je me laissai emporter par le courant, je fermai les yeux. L'eau recouvrai mon visage, je soupirai de bien être quand soudain, je senti des bras m'encerclé mon bassin, j'ouvris les yeux. Je vue la grosse tête de Giovanni, il me souleva et nagea jusqu'à la plage. J'essayai bien que mal de le repousser mais impossible, il me déposa sur le sable blanc et il me dit :

- Tu es malade ?

Je crachai l'eau et toussa, je lui dis :

- Fallait me laisser mourir !

- Tu t'entends parler ? Tu as cinq enfants, tu as une famille qui t'aime et qui est là pour toi, et moi je suis là pour toi.

- Tu ne comprends pas ? Je ne veux plus voir des gens mourir autour de moi, je ne veux plus vivre ça.

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