Chapitre 9

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Arrivé loin de la maison, je réglais le gps, je découvris qu'on était à Toulon, de peur de tombé sur un des complices de Lei ou pire de Didier, je préférai prendre que des petites routes.

Les filles savouraient le paysage, plus on s'éloigna de cette maudite maison plus je me sentais apaiser. Ma blessure me faisait de plus en plus mal, Kylian était heureux, il souriait dans son sommeil.

Ça faisait déjà cinq heures que je conduisais, une partie des filles dormait. Je m'arrêtai sur un aire de repos, Zury profita pour aller au toilette, j'utilisai un des bidon pour faire le pleins. Je remontai en voiture.

Zury attacha sa ceinture de sécurité, j'allumai la radio et je chantonnais la chanson jusqu'elle finisse, je démarrai la voiture, le journaliste fit une annonce qui me glaça le sang « flash info, un mini bus gris métallique avec des vitre teinté et recherché, attention la conductrice est dangereuse et armée, si vous la voyez n'intervenez pas. Composez le numéro suivant 01.... »

Paniqué par ce flash info, j'éteignis la radio. Je continuais à rouler, je voyais le paysage défilé. Chaque voiture que je dépassai, j'avais l'impression qu'ils allaient me dénoncer.

Huit heures de conduites plus tard, il faisait déjà nuit qu'on arriva sur Paris. Je commençais à voir double. Je vu une première voiture de police nous dépassé, leurs gyrophares était allumé, ils nous faisaient signe de nous arrêter. J'essayai de freiner, mais les freins ne fonctionnaient pas, le levier de frein à main se cassa et se décrocha de la voiture, les filles étaient réveillées ainsi que Kenny, il me dit :

- On est arrivé à Paris ?

- Oui, mais les freins ne fonctionnent pas.

Les filles et Kenny paniquèrent, les filles pleurent, je ne savais plus quoi faire, un peu plus loin, je vu un barrage. Les policiers avaient installé un système de chaînes équipées de clous pour crever le pneu du mini bus. Le mini bus s'arrêta, et on entendit un homme qui parlait dans un mégaphone et il dit d'une voix menaçante :

- Levez les mains en l'air et descendez de la voiture.

Les filles détachèrent leurs ceintures de sécurité, Kylian me dit :

- Pourquoi ils pointent leurs armes sur nous Tati Drih ?

- Ne t'inquiète pas, ça y ira. Faut juste faire qu'est-ce qu'ils disent

- D'accord Tati.

Les filles et Kenny sortirent en premier les mains en l'air, puis je les suivis. Je descendis les dernières marches du mini bus qu'il nous avait bien aidée, je n'arrivais pas à laisser mes en l'air ma blessure au ventre faisait atrocement mal, j'avais chaud, froid, je sentis un métal sur mon dos, je vus les filles se retourner et courir après moi. Mes yeux se fermèrent...

Drihanna fut transporter à l'hôpital et prise en charge par les médecins, l'officier Bradley Samson mena son enquête. Il fit venir le sniper qui avait tiré par erreur sur Drihanna, personne n'avait ordonnée de tirer, il lui répondit que dans son talkie-walkie ont lui donné l'ordre de tirer et que la jeune femme allait sortir une arme.

Des agents des affaires internes allaient reprendre le relai. L'inspecteur Bradley Samson se dirigea à l'hôpital de Valérien, arrivé sur place, il trouva les jeunes filles du minibus en train de se faire soigner et il entra dans la chambre, il s'approchait du groupe et il leur dit :

- Bonsoir, je me présente je suis l'inspecteur Bradley Samson, j'aurai des questions à vous poser,

Alita prit la parole et dit avec difficulté :

- On vous écoute

- Déjà, vous appelez comment ?

Les filles avaient très peurs après qu'elle venait de vivre ce n'était pas étonnant, elles avaient choisi que ça soit Alita qui parle à leur place c'est elle la plus âgée du groupe. Alita regarda autour d'elle puis elle dit à l'inspecteur :

POUVOIR sans le VOIR...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant