POUVOIR sans le VOIR...

Chapitre 39 : La vérité au grand jour

Dans la peau de Giovanni

Je quittai cette chambre et je continuai à les chercher. Après avoir fait la bibliothèque, la salle de cinéma, salle de jeux, les chambres et la piscine. Je décidai d'aller en cuisine et je m'arrêtai net en entendant la voix de Miranda, elle chantonna une berceuse très connue. Je m'appuyai contre le chambranle de la porte, elle était magnifique dans cette robe, un désir fulgurant se réveilla en moi, je raclai la gorge, elle se retourna. Je vu ma sœur endormie dans ses bras, je m'approchai d'elle et je lui chuchotai :

- Désolé, je vais la mettre au lit.

- Ok.

Je partis déposer ma sœur dans sa chambre, c'était bien la première fois que ma sœur dormis à point fermé et je retournai auprès de Ma Miranda, il était temps que je sache toute la vérité. Je la rejoignis dans la cuisine, mais elle n'y était pas, j'allais dans le salon et je la vue avec son blouson et elle tenait son sac à main. Elle fixa mon ascenseur, en espérant qu'il arrive, je lui dis :

- Il ne viendra pas

- Pourquoi ?

- Je l'ai décidé ainsi, installe-toi, nous allons discuter.

Elle soupira un grand coup et marmonna quelque chose d'incompréhensible. Elle retira son blouson et déposa son sac par terre. Puis elle s'installa en face de moi, Je lui dis :

- Maintenant, je veux la vérité

- La vérité à propos de quoi ?

- Du bal !

- Je ne vois pas de quoi tu parles

- Arrête, tu viens de prendre ma sœur dans tes bras, elle t'a reconnue.

- Ok, c'était bien moi au bal !

- Enfin !!! Pourquoi tu t'es enfuie ?

- Je ne me suis pas enfuie, je suis partie !

- Alors pourquoi es-tu partie ?

- Je ne voulais pas rater mon train.

- Tu pouvais me réveiller et j'aurai pu te déposer !

- Je ne voulais pas te déranger, je devais partir.

- Au moins me laisser ton numéro de téléphone.

- Écoute, ça n'a plus d'importance maintenant.

- Vraiment ?

- Oui, vraiment !

- Tu es enceinte de moi ?

- Comment ?

- Ne le nie pas, j'ai entendu la conversation avec ta copine et j'ai vu son sms !

- Tu fouilles dans mes affaires maintenant ?

- Là n'est pas la question, réponds !

- Ça n'a pas d'importance.

- Ça n'a pas d'importance ? Mais tu t'entends parler ?

- Je vais y aller.

- Répond à ma question est-ce moi le père ?

- Oui

- Tu comptais me le dire quand ?

- J'ai essayé de te le dire mais tu étais pressé pour ton rdv !

- Quand ça ?

- Hier.

Je me mis à réfléchir de mon planning, effectivement j'étais pressé de voir la fausse Miranda, je me rappelai maintenant qu'elle voulait me parler. J'étais tellement excité de voir cette fausse Miranda que je l'avais repoussé. Je le regrettai amèrement maintenant, je ne savais plus quoi dire, j'étouffai, je desserrai ma cravate et déboutonnai deux boutons de ma chemise. Je lui dis :