POUVOIR sans le VOIR...

Chapitre 52 : Le début de la fin

- Comment tu peux être sûre qu'ils soient vivants ?

- L'instinct d'une mère et je me trompe rarement

Je vu du balcon, William entré dans le salon, on quitta tous les trois le balcon, on rejoignit les autres, Betty me tenait dans ses bras et elle me dit :

- Je suis pressé que tu vois mes enfants.

- Et moi donc ?

Je lui fis un grand câlin, cette folle m'avait tellement manqué, elle me dit :

- Ça s'est bien passé avec Giovanni ?

- Non, il ne me croit pas, ça n'a plus d'importance maintenant.

- Tu es sûre ?

- Oui, c'est sa vie privée.

- Mmhn...

- Betty, s'il te plaît, ne manigance rien.

- Ok, comme tu le veux.

Je voyais déjà dans le regard de Betty qu'elle prévoyait déjà quelque chose, je serai une dernière fois ma famille et je dis :

- Allons-y.

- Eden : Tiens, voici les clefs, le mini bus est garé dans le parking pour le reste c'est dans le boîte à gant.

- Merci Eden.

- Allez va te changer !!

Je regardai ma tenue et Eden n'avait pas tort, j'entrai dans la salle de bain, je retirai le tailleur et je mis un jogging gris et un débardeur blanc, j'enfilai le gilet, j'attachai mes cheveux à l'aide d'un élastique puis je quittai la salle de bain.

Eden m'attendit devant la porte de la salle de bain, il murmura un « je t'aime et sois prudente » et me donna les clefs, puis je me dirigeai déjà vers la porte d'entrée. Mike m'attendit devant la porte, j'ouvris la porte et quittai cet appartement.

Je pris les escaliers, j'avais besoin de faire quelques exercices de sport pour me détendre et penser à autre chose. J'arrivai au parking, je n'avais pas remarqué que Mike me suivait de près. J'actionnai la clef pour trouver où était garé le mini bus.

Je vu une lumière orange, je la suivi et je me trouvai devant un mini bus noire, j'ouvris la portière, je montais côté conducteur, Mike vint s'assoir à côté de moi, je ne fis pas cas de lui, j'ouvris la boîte à gant, je trouvais une grande enveloppe. Je la déposai sur le tableau de bord, je soupirai un bon coup, étais-je prête à revivre tout ça ? Non mais il le faut pour le bien de mes enfants et de leurs familles. J'attachai ma ceinture de sécurité, Mike me dit :

- Maintenant, on fait quoi ?

- Tenez.

Pendant qu'il lisait le dossier qu'Eden m'a transmis, je démarrai la voiture et je me dirigeai à l'entrepôt désaffecté qui se trouva à Bobigny, je sortis du parking, je tournai la tête et je vu l'expression de Mike changé et il me dit :

- J'habite à deux pas de cette adresse !

- Et donc ?

- Si ma famille se trouve là, je...

- Vous ne ferez rien.

- Écoutez, je regrette de mon comportement, mais si on doit passer deux jours ensemble, on pourra enterrer la hache de guerre.

- Sauf que je n'envisage pas de passer deux jours avec vous.

- Il faut d'abord qu'on voit si elle vit là, si ma famille est là.

- Non, votre famille ne se trouve pas dans cette entrepôt, elles se trouvent ailleurs.

- Comment vous pouvez être si sûre de vous.