Chapitre 64 : La rendre heureuse

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Dans la peau de Drihanna

Après que les enfants soient couchés, je décidai de sortir prendre l'air. Je m'installai sur la balançoire du porche, je pris la couverture. Je me recouvrai, la lune était pleine. Je sentis un regard sur moi, je n'avais pas besoin de me retourner. C'était Giovanni, il s'assit à côté de moi, il me fixa et je lui dis :

- Quoi ? Il y a un problème ?

- Il faut qu'on parle !

- De quoi veux-tu me parler ?

- De nous et de notre famille.

- Si tu me laisses partir, on n'aura pas besoin d'avoir cette conversation.

- Drih, je refuse de te laisser partir...

Je vu Giovanni se lever et se mettre à genoux, ne me dites pas qu'il va faire sa demande, je me levai déjà, Giovanni me prit la main et il me dit :

- Je veux que tu deviennes ma femme, je me rends compte que pendant ces six ans loin de toi était un enfer. Alors accepte de devenir ma femme ?

- Non, je ne veux pas,

- Pourquoi ?

- Tu proposes ce mariage pour les biens des enfants.

- Non parce que je t'aime et je veux faire ma vie avec toi et construire notre vie ensemble.

- Je ne te crois pas.

- Tu veux que je te le prouve ?

Je ne lui répondis pas, je vue Giovanni se lever et remettre la boîte où contenait la bague, il me dit :

- J'ai fait énormément d'erreur dans ma vie et donne-moi une chance.

Je ne savais pas quoi dire, il me caressa le poignet, je n'avais pas les idées claires, je me rappelai encore la scène de la douche, je frissonnai rien que d'y penser, il me dit :

- On s'entend bien au lit !

- Non mais je n'y crois pas. Tu penses qu'à ça !

- Drih', ce n'est pas ce que je voulais dire...

- Laisse-moi tranquille...

J'entrai dans la maison, j'allais dans ma chambre et je me douchai. J'enfilai mon peignoir, je me brossai les dents, je retournai dans ma chambre, je vue de dos Giovanni, il était sur la terrasse et appuyé contre la balustrade, j'allais dans le dressing. J'enfilai une culotte, un débardeur et un short. J'entendis la sonnerie de mon portable, je quittai le dressing. Je trouvai mon portable sur la commode, je répondis :

- Salut ma belle.

- Eh salut toi, ça va ?

- Ça va, mais tu me manques !

- Toi aussi ma puce,

- Sinon, quoi de neuf ?

- Je suis perdu cocotte.

- Bon raconte-moi tout...

- Attends juste deux minutes

Je me levais pour voir où était Giovanni, cette fois-ci, il est assis par terre, il avait le regard perdu. Je repris le téléphone et Betty me dit :

- Tu as entendu, il y a un scandale à la prison ou tu étais.

- De quoi tu parles ?

- Le directeur de la prison ainsi que les gardes viennent d'être arrêté et ils vont être emprisonnés.

- Je ne comprends rien, comment ça emprisonnés ?

- Une personne anonyme a dénoncé les souffrances et la maltraitance que les détenues ont subies.

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