Chapitre 60 : Le désespoir

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Dans la peau de Drihanna

On était tous assis par terre, je tremblai comme une feuille. Je sentis les bras de Giovanni se resserrer autour de ma taille, la jeune femme qui pointait son arme dit à l'homme :

- Dit-moi, où est Steeve ?

- Je ne vois pas de qui tu parles

- Vraiment ?

Elle tira une balle dans sa cuisse, je sursautai, Giovanni essaya de me chuchoter des mots doux, rien j'avais une crise d'angoisse. J'entendis le gars crié, la jeune femme lui dit :

- Répond à ma question sauf si tu veux perdre tes bijoux de famille y passent !

- Je ne connais pas de Steeve, s'il te plaît me fait rien...

- Trop tard ! Pauvre con !

Elle tira une balle au crâne, le sang gicla sur nous. Elle nous dit :

- Donnez-moi vos portables et Fermez-la

On déposa nos portables devant elle, elle fit les cent pas devant nous. On entendit les sirènes de police, elle pointa son arme sur nous, une jeune femme se leva et elle lui dit :

- S'il vous plaît... Laissez-nous partir !

- Je viens de te dire de la fermer !

- Je vous en prie... Laissez-moi partir.

- Ohoh ! Ta gueule

La jeune femme se mit à pleurer, la femme qui tenait son arme s'approcha d'elle. Elle passa son arme sur son visage et elle lui dit :

- Encore un mot et je te tue.

- Je ne dirai rien

- Tu l'auras voulu...

Elle lui tira une balle en plein de tête, j'avais envie de me lever, de partir loin de tout ça. Giovanni me serra contre lui et me chuchotai à l'oreille :

- Calme-toi, on va s'en sortir,

Le téléphone du restaurant se mit à sonner pendant dix minutes, mais la femme ne bougea pas d'un poil, elle fit lever un serveur et elle lui dit :

- Apporte-moi de quoi manger !

Il hocha la tête et s'en alla vers la cuisine, j'essaie de penser à mes enfants. C'était impossible pour moi de rester là sans rien faire. Le téléphone se remit à sonner, la jeune femme soupira puis elle se dirigea vers le comptoir pour répondre, elle nous donna dos, je profitai de ce moment pour retirer les bras de Giovanni qui était autour de ma taille, je me levai. Giovanni essaye de me retenir, mais je devais le faire.

J'ouvris la porte du restaurant, les clients se levèrent un par un et profita pour partir. Il ne resta plus que quatre personnes, mais elles étaient trop loin de la porte d'entrée. J'essayai de retourner à ma place mais la femme armée se retourna et elle vu que tous les clients étaient partis, elle m'attrapa par les cheveux. Giovanni se leva et il lui dit :

- Lui faite rien, je vous en prie !

Elle me jeta par terre et elle me donna un coup de pied dans le ventre, elle tira dans l'épaule de Giovanni. Elle s'accroupit devant moi, elle me tira par les cheveux et elle me dit :

- Qui t'a autorisé de faire partir mes otages ?

- Personnes... Je suis désolé... Je

- La ferme.... Mais attend je te reconnais tu es la sauveuse d'enfant !

- Non... Vous faites erreur...

- Je ne fais jamais d'erreur.

Elle me cracha sur mon visage et elle sortit son arme. Elle me fixa longuement, Giovanni qui se trouva derrière moi se leva et il se mit devant moi puis il lui dit :

POUVOIR sans le VOIR...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant