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POV EDDIE

   Aujourd'hui, on sèche les cours avec le tout le groupe pour aller visiter la maison de ce...Victor Creel. On espère y trouver des indices. Après que Robin ait cassé le vitrail de la porte, on rentre. On s'est séparé en petit groupe de deux et je me retrouve avec Henderson. On fait le tour du côté droit au rez de chaussée, rien ne sort de l'ordinaire. Après une bonne vingtaine de minutes, on se rejoint devant l'entrée et, à part un gros tas de poussière, personne n'a rien trouvé. On ferait mieux de revenir quand on en saura un peu plus, peut-être que certaines choses nous sauterons plus aux yeux. On finit par se séparer et par rentrer chez nous, finalement, on a pas vraiment avancer.

   Je me gare devant le mobil home et on en sort. Je me dirige vers l'entrée mais elle, elle va prendre le vélo. Elle me dit qu'elle a un truc à faire et que, de toute manière, elle a son talkie.

POV T/P

   Je ne veux pas qu'il sache que je vais chez moi mais, j'ai des questions auxquelles il me faut des réponses. J'arrive devant et rien n'indique qu'il y a eu un meurtre dans cette maison. Je rentre calmement, j'observe tout les recoins et, tout ce qui me vient à l'esprit, c'est des mauvais souvenirs. Je passe par ma chambre, j'ai des photos encadrées de mon groupe d'amis et moi-même. Je les met dans mon sac à dos, ça n'a plus rien à faire ici. Je sors de la pièce et vais dans le salon, tout est rangé comme quand je suis partie. Violent ne veut pas dire bordélique, heureusement d'ailleurs. Je m'assois cinq minutes sur le fauteuil, un cendrier est posé sur la table juste devant, comme si, hier encore, il fumait là où je suis assise. Ça me fait bizarre, ça n'a jamais été aussi calme et, je ne sais pas comment je me sens. D'un certain côté, je suis soulagée, il ne pourras plus rien faire, ni à mes amis, ni à moi mais, d'un autre côté, je sais que je ne pourrais plus le revoir. Cette pensée me fend le coeur. Je décide finalement d'aller dans sa chambre, la pièce est aussi ordonnée que le reste de la maison. Je me met sur son lit quand je vois un bout de papier sortant de sous l'oreiller. Je le soulève et vois une photo, accompagnée d'une lettre. Je prends d'abord le cliché, c'était ma mère, lui et moi, tout sourire comme si tout allait bien. Remarque, c'est vrai que tout allait bien à ce moment là. Je m'en rappelle peu mais, même quand il était énervé, il allait tapé sur un sac dans le garage pour ne pas risquer de s'en prendre à nous. Ça lui arrivait de vouloir levé la main sur ma mère mais il arrêtait toujours avant et s'excusait. Je ne sais pas pourquoi ces souvenirs sont si clair mais ça me rappelle qu'il était plus attentionné, à une époque. Je prends enfin la lettre, j'ai l'impression de violer l'intimité de mon père mais je suis bien trop curieuse.

"Ma chère Ève,
Tu ne peux pas savoir à quel point tu me manques, ton absence me hante chaque jour. Avant que tu ne partes, je t'avais promis de prendre soin de notre fille. C'est seulement quand je l'ai vu sauter de la carrière que je me suis rendu compte que j'avais brisé cette promesse. Je n'ai pas su la protéger de moi-même, c'est comme si j'étais rentré en trans quand ton coeur a cessé de battre dans ce lit d'hôpital. Mon univers s'est entièrement effondré quand ta main a lâché la mienne. Je m'en rappelle comme si c'était hier, quand je suis rentré à la maison et que notre fille s'amusait, je suis entré dans un état second. Elle n'était même pas au courant que tu étais partie mais, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je t'écris aujourd'hui car je regrette tout, la promesse jamais tenue et d'avoir battu la seule chose qu'il me restait de toi, de nous deux. Je suis rongé par la culpabilité, j'aimerai tant te revoir et te prendre dans mes bras. J'aimerai tant aller voir notre fille, m'excuser et tout recommencer mais, je sens que je vais partir. Depuis quelques jours maintenant, des maux de tête, des cauchemars et des saignements de nez sont apparus. Ça ne m'inquiétait pas plus que ça jusqu'au moment où j'ai eu des hallucinations. J'ai senti que ce serait fini alors, j'ai voulu t'écrire pour la première et la dernière fois.

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai, pour toujours et à jamais."

   Les larmes me montent aux yeux en lisant ces mots. Pourquoi il n'est pas venu me voir ? Est-ce que je lui aurait laissé l'occasion de s'expliquer au moins ? Depuis tout ce temps, il ne faisait que souffrir, cela n'excuse pas sa violence mais je pense que je le comprends un peu mieux. Je pars m'asseoir sur sa chaise, toujours les deux papiers en main. Une boite en bois sur le coin attire mon attention, je l'ouvre et, elle est rempli de photo de nous trois, parfois seulement de mes parents et d'autre où je suis seule avec l'un d'eux. Je met tout ça dans mon sac, je regarderai plus attentivement plus tard. Je me lève, m'étire en penchant ma tête en arrière. Je me fige sur la place quelques seconde, je n'en reviens pas, pourquoi il y a ça sur le foutu plafond de la chambre de mon père ?! Je prends vite mon talkie.

- Dustin, Will, Mike, Lucas vous me recevez ? Code rouge, je répète, code rouge, à vous.

Lucas : Qu'est-ce qui se passe ? À toi.

- Contacte tout le monde et rejoignez moi dans ma maison, tu comprendras en arrivant. À toi.

Lucas : D'accord on arrive, continue d'essayer de contacter les autres. À tout de suite.

- Eddie t'es là ? Si t'es là répond vite.

- Eddie s'il te plait, code rouge, entends moi.

Eddie : Désolé mon ange, j'étais aux toilettes, qu'est-ce qui se passe ?

- Pas le temps de t'expliquer, viens chez moi avec Max et Elf si elles sont sur le terrain de mobil home, elles te diront l'adresse ne t'inquiète pas.

Eddie : D'accord j'arrive tout de suite, je t'aime.

- Moi aussi je t'aime, à tout de suite.

Dustin : Oh c'est trop mignon.

- Qu'est-ce que tu fais sur cette fréquence ?

Dustin : Je cherchais celle de Suzie.

- Bon c'est pas grave, tant que tu es là, code rouge, rejoins nous à chez moi le plus vite possible et si tu croises les autres passe leur le message.

Dustin : D'accord j'arrive.

   J'espère qu'ils arriveront rapidement, je ne suis clairement pas rassurée avec ça juste au dessus de ma tête. J'en profite pour fouiller un peu plus. J'ouvre un tiroir et une lettre à mon nom est dedans, je l'ouvrirai plus tard quand je serais au calme. J'entends des voitures s'arrêter, je vais ouvrir et tout le monde est là, c'est parfait. Je leur dit de me suivre et leur montre le plafond.

Eddie : C'est quoi ce bordel...

Nancy : Comment c'est possible...

Elf : J'avais fermé le dernier, je ne comprends pas.

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1207  mots.

   Merci pour votre lecture et pour vos retours, ça me fait vraiment plaisir et m'encourage a continuer !^^

Compte insta pour l'histoire :

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N'hesitez aller vous abo, il y aura des infos, compte à rebour pour les chapitres. J'essaierai aussi de vous y faire découvrir d'autre ff que j'ai adorer ! (Toujours sur Eddie, évidemment.)

He Saved Her (EddiexReader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant