Chapitre 6.1 : La communauté

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Le lendemain je passais ma matinée dans mon laboratoire à faire du rangement et continuer à fabriquer des potions. Au l'heure du déjeuner je rejoins la salle du repas et découvrit les hobbits attablés avec Gandalf. Les semi-hommes me firent signent d'approcher avec enthousiasme.

- Bien le bonjour dame Isidore !

Je leur souris et les saluais d'un signe de tête. Le magicien me fit signe de m'assoir prêt de lui. Je m'attablai, puis les hobbits me parlèrent tous ensemble. Ne comprenant rien à ce qu'ils me racontaient, je levai les mains pour leur faire signe d'arrêter.

- Je suis désolé messieurs, mais je ne peux vous comprendre si vous parlez tous en même temps.

Ils se turent et prirent un air contrit.

- Navré dame Isidore. Je me nomme Samsagace Gamegie.

- Moi c'est Meriadoc Brandibouc

- Et moi Peregrin Touc.

J'hochai la tête en souriant.

- Enchanté.

Ils m'observèrent quelques secondes avant de sourire. Le dénommé Sam pencha la tête.

- Nous voulions vous remercier pour vos soins ainsi que d'avoir permis à l'elfe Glorfindel de nous rejoindre. Grâce à vous Frodon est sauvé.

Je fronçai les sourcils avant de jeter un œil au magicien. Celui-ci me sourit tandis que Meriadoc reprit.

- Gandalf nous a raconté comment vous avez su que nous avions des soucis.

Le magicien secoua la tête.

- Si par soucis vous parlez des cavaliers noirs Brandibouc, alors en effet, elle vous a évité une mort dans d'atroces souffrances.

Il y eu un silence sur le groupe tandis que je mangeai mon assiette.

- Enfin, nous sommes vivants ! Fêtons cela !

Les hobbits levèrent leur verre ensemble.

- A dame Isidore !

Gandalf leva également son verre en souriant.

- Que fête-t-on ici ?

La voix grave me fit sursauter. Je me retournai pour découvrir l'homme appelé Grand-Pas. Celui-ci observait notre tablé avec circonspection. Peregrin se redressa, toujours en souriant.

- Notre sauvetage par dame Isidore !

- Notre sauvetage vous dîtes ?

- C'est grâce à dame Isidore qu'un elfe a pu nous rejoindre et nous permettre d'atteindre la cité.

Il haussa un sourcil avant de porter son regard gris sur moi.

- Vraiment ? Par quelle magie ?

Je me mordis les lèvres en jetant un œil au magicien. Celui-ci sourit patiemment, me laissant le soin de répondre.

- Et bien... Hum... Disons que...

Il croisa les bras attendant que je réussisse à prononcer une phrase complète. Le magicien finit par finalement me venir en aide.

- Une magie de vision.

L'homme se tourna vers le magicien.

- Une magie de vision vous dîtes ? Intéressant pour une guérisseuse.

Son regard gris se posa à nouveau sur moi, me sondant avec attention. Cet homme me met mal à l'aise, et ce n'est pas peu dire. Je finis rapidement ma dernière bouchée et me levais prestement. Je saluai mes compagnons de repas et m'éclipsai hâtivement de la salle de repas. Arrivée dans les jardins, je respirai profondément en contemplant le ciel. Je m'avançai dans le jardin, vers le muret suivant le bord de la falaise. D'ici, j'observai la cité s'étendant à mes pieds. Je vis en contre-bas une agitation nouvelle. J'observai la rue principale et vis un groupe en armures brillantes progresser au pas. Je regardai le groupe avancer vers le palais durant plusieurs minutes avant qu'une présence derrière moi ne me face me retourner.

Les périples d'une guérisseuse - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant