Chapitre 2 - Réunion

219 11 4
                                    

Manhattan, New York, Etat Unis.

Un dernier coup d'œil dans le miroir avant de me diriger vers la grande porte en bois non sans faire claquer mes talons YSL sur le sol de ma chambre. J'ouvre la porte quand je remarque mon acolyte qui s'apprêtait à toquer à la porte. On se salue amicalement avant qu'il m'explique que ce bâtard m'attend pour 10 heures 30 chez lui.

Nous nous dirigeons vers les escaliers quand j'aperçois mon bras droit en bas des escaliers. Je ne peux m'empêcher de sourire face à sa chevelure blonde. Elle me rend mon sourire d'un sourire formé de dents blanches parfaitement alignées. Elle est vêtue assez joliment d'une robe nuisette noir fendue sur le côté dévoilant sa cuisse gauche et des talons que je lui est offerts aux pieds. Ce sont des talons à lacets qui lui remonte jusqu'aux mollets. Heureusement que c'est mon bras droit sinon je lui serais sauter dessus.

En bas des escaliers, elle me debrief de sa mission que lui avait confiée. Une réussite comme toujours. Depuis qu'elle est dans mon organisation, c'est en elle que j'ai le plus confiance. Sa capacité à réussir à exécuter des missions est une fierté dans l'organisation et cela participe à la renommer de mon bras droit. Les résultats pitoyables de mes hommes n'arrangent rien. Pas étonnant vu comment ils sont faibles. Bande de créatures à l'égo surdimensionné mais si fragile. Un rien et ils s'effondrent ensuite ils doivent user de leur force approximative et nous voilà partis pour un combat de testostérone. Comparé à mes chouchous qui elles excellent en tout et sans prétention. Je suis sûre d'une chose : je dois beaucoup à ses femmes, je pourrais leur laisser mon business l'esprit léger. Je m'égare, revenons-en aux faites.

Pendant que nous nous marchons vers l'ascenseur, les espèces inférieurs qui composent mon organisation me saluent d'un bonjour que je réponds d'un signe de tête, par courtoisie. Nous arrivons devant un bel ascenseur qui nous emmène mon bras droit et moi, un fois notre étage demandé, dans le sous- sol, plus précisément ma pièce préférée. Les portes se réouvrent sur une odeur de sang séché et d'humidité qui s'infiltre dans mes narines. Des cris stridents à vous rendre fou, résonnent dans toute la pièce. Je ne me délecte jamais de se plaisir. Je remarque alors un sourire sur le visage de June lorsqu'elle me conduit jusqu'à sa victime dans un box. Un homme de 54 ans enfin ce qu'il en reste. Son visage n'a plus une once d'humanité, son costume hors de prix est déchiré et taché de sang comme le sol. Il est menotté à la chaise. Au tour de lui se tient mes gardes, vêtus de noir et cagoulés, prêts à intervenir à mes signaux. Ces gémissements d'abord faibles, doublent de volume quand nous nous approchons. Il chuchote des paroles incompréhensibles, tout en nous regardant avec une tête de chien battu, ce qui on va pas se mentir, me fait extrêmement rire.

- pourquoi... laissez...rien...sortir

Ce gros porc me supplie sûrement de l'épargner. Patati patata. Ce que malheureusement je ne ferais pas. Il est mon prisonnier il mérite donc un accueil digne de moi. Je joue à son jeu quand lui n'écoutait pas les filles qu'il violait. Donnant donnant. C'en est même drôle. Pourtant ses gémissements incessants me coupe l'envie de jouer mais me casse surtout la tête et demande donc à June de l'exécuter un bonne fois pour toute. Nous sommes malheureusement interrompus pendant qu'elle dégainait son beretta, par mon acolyte : Ethan :

- la voiture est prête, vous allez être en retard.

Je regarde ma montre et en effet, j'ai perdu beaucoup de temps avec ce chien. Je fais signe à mon bras droit de l'achever rapidement avant de revenir sur mes pas.

Nous reprenons l'ascenseur jusqu'au parking souterrain. Après avoir quittée l'habitacle, je me dirige d'un pas pressé vers mon bijou : ma Bugatti Chiron. J'ouvre la portière et m'installe côté conducteur, mon bras droit côté passager. Etant en retard même si pour lui on s'en fout, j'active le portail avant de mettre le contact et de faire vrombir le moteur pour m'élancer à toute allure non sans risquer de foncer dans la porte encore à moitié fermée. Je zigzague entre les voitures, les frôlant presque, les évitant à la derniere minute. J'accélère encore et encore, avide de la sensation de vitesse et de l'adrénaline que cela me procure. On profite de l'air frais, les fenêtres ouvertes avec notre chanson préférée qui diffusée :

- JUST KNOW THAT I WOULD DIE FOR YOU

Je suis rejointe par June et nous entamions un concert à 230km/h

-BABY I WOULD DIE FOR YOU, YEAH

-THE DISTANCE AND THE TIME BETWEEN US.

La réalité me rattrape brutalement quand nous sommes à destination.
Cette sensation me prend de nouveau au ventre et me le tord. Nous passons le portail de cette immense villa qui est composée de trois étages recouverts d'une façade d'un blanc immaculé, de baie vitrée surplombant un extérieur quant à lui composé d'une grande allée de galet entourant une fontaine représentant une sirène et des parterres de fleurs de différentes couleurs. Je m'apprête à sortir quand mon téléphone sonne :

- vous êtes arrivé ? On vous attend

- on est là.

-dep...
Je coupe court à la communication. Rien qu'entendre le son de sa voix me donne de l'herpès.

Nous quittons alors notre voiture et avançons vers cette grande imposante demeure ou m'attend des hôtes.

Si j'avais su qu'en poussant cette porte mon destin changerai, l'aurais-je fait ??

                                                       ________________________

Hello, Hello.

Premier vrai chapitre, on rentre dans le vif.

On découvre trois nouveaux personnages. Que pensez- vous de mes bébés? J'attend vos avis avec impatience! Même si ce n'est que le début j'espère que vous les aimerez comme moi. j'ai bien fait d'appuyer sur le faite qu'elle déteste les hommes.

Waw ce suspense, il doit être intenable. Je l'admet, c'est pas très sympas de s'arrêter comme ça mais bon je suis sadique.

On se retrouve pour le prochain chapitre. En attendant, à bientôt

Bisous :)

Sud

DOMINANTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant