La petite ville de Hawkins accueille une nouvelle résidente, Sydney Johnson. Elle va rapidement comprendre que les rumeurs concernant son nouveau chez elle ne sont pas infondées, voire même très loin de la vérité.
Fort heureusement pour elle, elle n...
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Nous étions comme des enfants à sautiller dans tous les sens. Le solo d'Eddie avait été incroyable. Si je n'avais pas déjà été amoureuse de lui, ce qu'il nous avait offert ce soir aurait à coup sûr fait chavirer mon cœur. Nous nous extasiâmes encore quelques secondes lorsque le bruit des chauve-souris contre le mobil-home nous ramena à la réalité ; ce n'était pas terminé. Nous retrouvâmes nos esprits aussi vite qu'il nous était permis et nous mîmes en position, dos contre dos. Les brassements d'ailes faisaient un boucan d'enfer, et on entendait les créatures se jeter littéralement contre nos barricades de fortune dans l'espoir de les faire lâcher. Les bruits venaient de tous les côtés, nous laissant dans l'ignorance de leur stratégie d'attaque. Puis soudain, plus rien. L'inquiétude nous gagna alors. Était-ce déjà terminé? Notre diversion touchait-elle déjà à sa fin? J'imaginais déjà la horde repartir tout droit vers la maison des Creel, mettant nos amis dans l'embarras. Il n'était pas possible de laisser ce scénario se produire. Dustin pensa probablement la même chose et se mit à hurler.
« - Sales merdes! Vous abandonnez déjà? - C'est vraiment nécessaire? Demanda Eddie. - Il faut qu'elles restent ici, lui répondis-je. Je comprends ce qu'essaie de faire Dustin. Il ne faut surtout pas qu'elles se détournent de nous. »
Un bruit sourd retentit alors au plafond du mobil-home. Elles étaient encore là. Nous levâmes tous les trois la tête vers le haut, suivant du regard le son qui se déplaçait. Elles sont sur le toit, dit Eddie. Nos pas se mouvaient au rythme de ceux des chauves-souris, jusqu'à une bouche d'aération un peu plus loin. Dustin se tourna vers Eddie, l'air inquiet, et lui demanda avec inquiétude si elles pouvaient passer à travers. La réponse ne se fit pas attendre longtemps. L'une d'entre elles arracha d'un coup de griffes le capuchon de la VMC et se trouva face à nous, menaçante, poussant des cris perçants. Nous hurlâmes tous les trois de peur et surprise, comprenant de ce fait qu'elles pouvaient bel et bien passer par ici et nous envahir en un instant. Nous nous jetâmes vers le passage qu'elles s'étaient ouvert et attaquâmes les créatures de toutes nos forces en leur donnant des coups de lances que les Sinclair avaient fabriquées quelques heures plus tôt. Nous ne pourrions pas encore tenir longtemps, nos bras commençaient déjà à être douloureux. Eddie s'arrêta soudain et parti en courant. Je me retournai et l'observai pendant que Dustin luttait toujours à grands coups de lance. Eddie saisit l'un des boucliers, nous ordonna de nous pousser et vint planter le couvercle de poubelle plein de clous et pointes tout droit dans le plafond, à l'endroit de la bouche d'aération. Un coup de génie ; en plus de leur avoir infligé des dégâts, elles étaient de nouveau coincées dehors. Nous reprîmes notre souffle et Dustin demanda soudain à Eddie s'il avait d'autres conduits d'aération comme celui-ci dans le mobil-home. Après quelques secondes de réflexion, celui-ci se mit à courir en direction de la chambre, mais c'était déjà trop tard. Elles étaient entrées. Je hurlai de peur et Eddie se jeta sur la porte pour empêcher les chauves-souris de remplir toute l'habitation. Nous savions pertinemment que la porte n'allait pas tenir longtemps. Eddie nous ordonna de repasser de l'autre côté du portail. J'aidai Dustin et l'imitai. Je me relevai le plus vite possible du matelas et levai la tête en direction d'Eddie. Il jeta ses armes à terre et entama à son tour la montée.