Chapitre 8

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Brisé(e)


















Il arrive un moment de notre vie où l'on ressent la douleur. Et sa cause croyez-moi reste à jamais graver dans notre mémoire.
Jamais déception n'avait été aussi grande même pas celle qu'il avait ressenti à l'égard de son père.

Il avait le cœur brisé en mille morceaux.

Il avait l'esprit en bataille, le visage en feu.

Il avait l'impression que résidait sur ses épaules une masse insoutenable, la masse de la trahison de son soleil et de Chérif.

Oui Chérif parce qu'il n'était plus rien pour lui. Car pour prétendre avoir des liens avec quelqu'un il faut le respecter. Il faut suivre les normes. Où est-ce que Chérif avait mit le respect, la considération qu'il lui devait en tant que frère ? Son aîné !

Ils l'avaient brisé !

Oui, ils avaient brisé sa confiance que ce soit envers la famille ou envers les femmes.
Ils avaient brisé son amour. Cette foi qu'il avait à l'égard des autres.

C'est complément à Ouest qu'il atterrit dans cet endroit qui était son refuge à lui. Cet endroit où il n'avait amené qu'elle, celle qui l'a si froidement trahi.
Et même à cette heure de la nuit le terrain était là, les gars étaient là. Il savait au moins que ce terrain ne risquait pas de le trahir et quant aux gars, tous leurs virulence, haine, émotion ils le montraient sur le terrain durant les 4 quart-temps et non sur un lit. Ils le montraient le ballon entre les mains pas sur une femme.

Chérif était qu'un raté en plus d'être frustrer. S'il voulait lui faire du mal, alors il n'avait qu'à l'affronter sur un terrain de basket et gagner, pas en couchant avec celle qu'il considérait comme son étoile le soleil de sa vie.

À présent tout n'était que ténèbres.

Pour certains, quand ils ont mal, ils deviennent faible. Bilal quant à lui la douleur le rend fort. Il devient quelqu'un d'autre, remplie de rage.

En seulement deux quart-temps il menait la danse dans le terrain, aux côtés de son binôme Moussa. La chose qu'il savait le mieux faire en dehors de son amour fou pour Rabia était le Basket. Il ne voulait pas que ça finisse c'était sa thérapie.
L'abitre siffla la fin du match au quatrième quart-temps. Il n'était pas satisfait, le score ne le faisait pas.

_ 114.-81. Fais chier !

_ Frère qu'est ce qu'il t'arrive ? T'es chaud bouillant là !

_ C'est rien, t'inquiètes.

_ T'as vu le score, c'est un truc de malade qu'on vient de faire là. Et je lis sur ton visage de l'insatisfaction ?

_ Laisse moi en paix.

Il voulait se tirer de là mais c'était sans compté sur son binôme. Il savait qu'il y'a un truc qui cloche. Son ami au visage déçu, qui a tout donné sur le terrain comme un malade mais reste insatisfait !

_ Viens avec moi.

Ils allaient à la plage dans un silence troublant, Bilal souffrait et Moussa essayait de comprendre son ami. Avec cet allure, debout tous les deux face à la mer il écoutait son ami.

_ Dis-moi une chose Moussa... Maï t'a telle déjà fait du mal ?

_ Maï ? S'interroge t'il loin dans ses souvenirs. Jamais ! Elle me fait plutôt un grand bien. C'est bien pour elle que je m'accroche dans cette vie de merde.

_ J'en suis jaloux.

_ Dis-moi tout ! Qu'est ce qu'elle t'a fait ?

_ Mon soleil sur mon.. Mon frère Moussa, comment veux-tu que je prenne cette image ?

RABIA | Seule ma justice calmera ma rageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant