Chapitre 24

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The Beginning of the War

En tant que élément de Chérif, il est connu sous le diminutif de M, de son vrai son nom Moussa. Il travail pour lui depuis quelques années maintenant, les circonstances ont fait qu'il devait à tout prix avoir un boulot. Et il est vrai que l'argent facile est très souvent perçu comme un moyen rapide et efficace. Ami avec Bilal depuis l'adolescence, il n'a su la vérité sur la famille de son ami que depuis peu.

Moussa savait à quel point cette mission était dangereuse mais il était un débouché à des besoins qu'il avait.  Il savait très bien ce que cela impliquait, sa vie avant tout. Parce qu'il risquait gros mais n'avait aucune chance d'y échapper. Sa situation ne lui permet pas d'exercer un petit boulot. Il n'est n'y un jeune homme à la fleur de l'âge encore moins un loup solitaire. C'est un père de famille, un pilier ! Et un pilier a des obligations hautes comme des montages. En dehors de sa petite fille et de son épouse. , il y avait sa famille.
Moussa soupira d'agacement, il savait que cette fois rien ne lui fera taire la vérité. Il ne savait s'il allait revenir vivant de cette folie. Toutefois il avait une peur bleue a l'idée qu'elle puisse le quitter. Il a menti à sa femme depuis toutes ces années certe pour son bien ..mais les conséquences étaient là. Toute sa vie il l'a vécu pour sortir de la misère. En aucun cas il ne voulait revivre dans le passé, dans la peur constante de ce que réservait le lendemain. Le Basket c'est plus qu'un passe temps. C'est une délivrance, c'était un rêve qu'il avait de briller. Mais il fini par croire que le pauvre n'a pas non plus le droit de rêver. Ô Maï..sa Maïmouna, c'est le seul regret qu'il a. C'est la seule erreur que peut être il a commis. Il aurait peut-être dû la laisser, se dit-il à la limite du déni.

Sa petite famille l'attendait, dans le salon de son modeste appartement. L'air lui semblait lourd, la honte l'envahit. Il devait dire la vérité à cette femme merveilleuse qui n'a fait que l'aimer. Comme lui avouer que l'homme avec qui elle a passé tant d'années n'est rien de plus qu'un dealer de merde qui la nourrit en mettant en péril la vie des autres. Qui lui donne comme argent de poche, de l'argent sale. Il ressentait le besoin de lui dire. Elle méritait de savoir parce que s'il venait à mourrir ou à être découvrir lors de cette foutue livraison elle devra être préparer en conséquence.

_ Me pardonneras tu un jour ?

Son sourire remplit d'amour le désarma.

_ Qu'est-ce que tu racontes ?

Elle lui prit son sac à dos, l'invita à prendre une douche. C'était la dernière soirée avant la mission, et Moussa n'avait plus le contrôle sur rien. Sa douche achevée, il s'habille et à grands enjambés rejoint la chambre de sa fille.

_ Ma petite Kiné, si belle, si calme. Pardonne à ton papa.

Il ne se savait pas émotif encore moins superstitieux au point de croire que cette mission serait sa dernière.
Il n'en dit pas plus, déposa un baiser sur le front de sa fille.

_ Tu es bizarre ce soir. Fit son épouse après son dîner.

_ Il faut que je te parle.

Il reprit contenance assit sur un canapé du salon, sa femme en face.

_ Tu m'inquiètes Moussa. Tout va bien au boulot ? Tu as un problème ?

_ Maï je..

Il perdit ses mots. Comment rester serein en sachant qu'on va lâcher une bombe sur la personne qu'on aime le plus.

_ Ce boulot .. était un mensonge.

_ Comment ça, de quoi tu parles ?

_ Je suis entrain de te dire que je t'ai menti ! je n'ai jamais travaillé dans cette usine.

RABIA | Seule ma justice calmera ma rageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant