Chapitre 36

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Les amours d'une femme.
























Le fils arraché des bras de sa mère encra ses yeux dans ceux de cette dernière.

La mère quant-à elle étudiait les signes. Ceux visibles dans les yeux de son fils retrouvé.

Le père lui resta en retrait ne voulant rien rater de ces retrouvailles qu'il sait très inattendu.

_ Mon Amir ? C'est vraiment toi mon Amir ?

Les larmes dans les yeux de Rabiatou déchiraient le cœur de Aboubacar.

_ Oui c'est moi .. ton Amir !

Il ne savait le pourquoi de cette réponse. La seule chose dont il était sûr était que si Rabia l'avait appelé ainsi c'est qu'elle n'était pas bien. Qui est Amir ? Il n'en savait rien ! Mais une chose était sur, son cœur lui disait que c'était la seule matière de revoir cette femme si admirable au top de sa forme.

Elle passa des larmes au sourire.

Rabiatou souleva sa tête faisant fit de la douleur qu'elle ressentait au niveau de son vente rien que pour poser la main sur sa chère.

_ Mon enfant.. mon miracle à moi.

Dans les bras de cette femme Aboubacar se sentait à sa place. Et pour rien au monde il n'aurait voulu se défaire de son étreinte. Les larmes de cette femme étaient le signe évident qu'elle l'aime au delà des limites.

_ Je te le jure mon prince que je ne t'ai ni détesté..ni haï. Je ne t'ai jamais abandonné. Il m'a éloigné de toi crois-moi. Ta maman t'aime de tout son cœur.. jamais, jamais je n'ai voulu...

Rabiatou parlait à en perdre le souffle. Quant-à Aboubacar toujours dans ses bras se disait que ce garçon.. ce Amir avait beaucoup de chance d'avoir une mère qui l'aime autant. Il parsema de baisers le visage de cette femme .. sa mère.. sans en douté une seule seconde.

_ Peu importe le pourquoi. Je ne voudrai jamais échanger ton amour contre quoi que ce soit. Tu es là, depuis le début.

Il posa la main de Rabiatou sur son cœur. Il ne parlait pas en tant que Amir ..mais en tant que Aboubacar ! Il croyait en tout ce qu'il disait à ce moment là.

_ Mais que se passe t'il ici ?!

Le médecin n'en croyait pas ses yeux. Tout se monde dans la chambre de sa patiente ! Il les chassa tous pour le bien être de sa patience. Mais c'est le contraire du résultat voulu qui s'est produit. Sa patiente a vite perdu des couleurs. Tellement qu'il fini par accepter sa requête à savoir avoir à ses côtés son fils. Il comprit très vite qu'il était le moteur de la guérison de sa patience. Cette dernière reprit des couleurs en moins d'une heure, sa main fermement enfermant celui de son enfant de peur qu'il lui échappe encore une fois.
Quelques temps plus tard elle avait droit aux visites.

Elhadj Mansour se précipita auprès de sa fille content qu'elle ait enfin ouvert les yeux. Il déposa un baiser sur son front, la sermonna au passage de la frayeur qu'elle leur a faite.

Le roi ne manqua pas de l'embrasser langoureusement malgré les yeux de Aboubacar posaient sur eux. Il avait eu si peur de la perdre que ce garçon présent dans la pièce n'était plus qu'un détail.

_ J'ai eu si peur mon Dieu.

Elle souria comme pour le narguer.

_ Mon roi, pour la première fois je te vois réellement exprimer tes sentiments. À bien y penser cette accrochage avec la mort en valait bien la peine.

RABIA | Seule ma justice calmera ma rageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant