Le monde d'après - Tome 2 (correction en cours)

Chapitre 26 - moment privilégier

Le soleil s'est joint à notre petit moment de déconnection. Nous sommes en plein milieu de la matinée et nous ne sommes toujours pas sortie de l'eau. Entre temps, nous avons seulement enlever tous les vêtements qui nous restaient sur le corps.

Elie est allée plus loin, jouant les aventurières et se cachant derrière la cascade. Je la regarde amusée au loin, éclatant de rire lorsque sa bouille sort de l'eau. Ce n'est vraiment pas sexy, la cascade lui ramène les cheveux sur le visage, quant à elle, elle essaye désespérément de ressembler à quelque chose.

La brune bataille avec ses cheveux et abandonne donc le combat de paraitre désirable. Elle s'est tournée, dévoilant son dos nue et a remis ses cheveux d'une façon naturellement sexy. Je ne pus m'empêcher de me mordre la lèvre.

Je ne sais pas si c'est fait exprès et si elle sait qu'elle me perturbe. En tout cas, je savoure ce que j'ai devant les yeux. Je me suis approchée, ne voulant plus être à l'écart. J'ai embrassé son épaule et enroulé sa taille de mes bras.

- On l'a eu notre moment.

Elie a rigolé, se retournant doucement et sans aucune étape a déposé ses lèvres sur les miennes. J'ai rigolé et j'ai répondu. Nous avons bataillé jusqu'à passer sous la cascade est être complètement voilées par cette dernière.

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Le souffle chaud de la brune heurte mon cou. Mes mains relâche petit à petit son dos, pour l'envelopper entièrement. Nous sommes restés collée l'une à l'autre, nous calmant peu à peu. Je caresse sa peau avec mes lèvres, les yeux clos, ressentant l'intégralité de cette femme.

- C'est mieux qu'un bain, ça. Murmure-t-elle au creux de mon cou.

J'ai éclaté de rire et l'ai d'avantage rapprocher de moi.

- Tu as le don de toujours tout gâcher Martins.

Elie a rigolé et m'a embrassé l'épaule, puis a logé de nouveau son visage dans mon cou. Mes doigts se sont perdue dans la fine crinière de la brune. C'est tellement apaisant d'être avec elle, que c'en devient désobligeant.

Lorsqu'elle est dans les parages, c'est comme si un voile enveloppait le moment et me libérait de la réalité brute. Avec elle, mon corps et mon esprit déconnectent et peuvent enfin penser au repos. C'est vraiment agréable.

Ces moments me sont même indispensables. Depuis son retour, j'ai la réelle sensation d'à nouveau respirer. Ces années ont été de loin les plus sombres de toute une vie. Les expériences de mon père n'ont pas eu autant d'impact, que sa disparaissions à elle.

Doucement, on s'est détaché. Nous avons passé la cascade et avons rejoint le rivage et nos affaires. Entièrement nue, nous nous sommes laissées sécher au soleil, assises sur les galets. Je pourrais restée des journées ici à simplement regarder cette fille prendre l'air.

- Tu sais, je n'aime toujours pas être dévisagée. A dit la brune, le visage face au ciel.

- Je ne te dévisage pas.

Elie a baissé la tête, un œil fermé dû à la luminosité et le sourire aux lèvres.