Chapitre 13 - gringalette

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J'ai laissé quelques jours depuis l'altercation avec Miler. Ces mêmes nuits, où Marco a dormis avec moi, ne voulant pas me laisser seule. Lalie est restée avec Clara pour sa propre sécurité. Miler, je n'en sais rien et j'en ai rien à foutre.

Depuis cette altercation, j'ai des envies de meurtre et de guerre, mais je ne suis pas encore folle au point d'y aller sans repos. J'ai d'ailleurs trouvé une mission et un plan pour déjouée l'avant-garde. Chaque personne a une tâche bien précise, et la mienne est d'infiltré l'avant-poste de la garde blanche.

Brian m'a affirmé la présence d'Elie à l'avant-garde, alors c'est là que j'irai. Clara elle m'a fortement déconseillé de le faire mais après pourparlers, j'ai obtenu gain de cause, si l'on m'accompagne. Marco et Miler sont donc de la partie. Ça ne me réjouis en rien, parce que j'ai mon meilleur ami qui désapprouve mon côté suicidaire et un moins que rien qui veut ma peau.

Marco est allongé dans le lit et me dévisage. Il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.


- Tu es sure de ton coup ?

- Je dois savoir si Elie est encore là.

- Elle a failli te tuer.

- Elle est en colère et manipulée.


Je me tourne sur le côté pour faire face au brun. Je soupire en fixant l'espace entre nous.


- Tu peux rester là, si tu ne le sens pas. Ai-je dis.

- Et te laisser seule ? Hors de question.

- Il y a Miler.

- Ouais, ce même mec a la haine contre toi.


Je soupire.


- Pourquoi il vient d'ailleurs ? demande Marco.

- C'est le meilleur pour s'infiltrer.

- Alors on va le faire ? infiltrer l'avant-garde, se fondre dans la masse et détruire le tout de l'intérieur.

- C'est le plan, oui.


Marco sourit et joue avec mes doigts.


- On ne pouvait pas espérer mieux que toi comme leader. Tu as fait du chemin depuis notre rencontre.

- Je ne suis en rien une meneuse. J'essaie de garder en vie ma communauté et surtout leur construire un monde de sécurité et d'entraide.



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Le lendemain.

Nous nous équipons dans l'armurerie. Lalie arrive à ce moment-là et vient nous donner le nécessaire en vivre. Miler prend le sac, avant que je le prenne. Je lève les yeux au ciel. Ce genre de gaminerie nous vaudra une mort certaine, il va falloir qu'il se détende.

Je sors de la pièce, frôlant exprès Lalie sur mon passage. La rousse me suit du regard, je le sens, comme je sens le regard haineux de Miler. J'arrive dans la salle commune et prends Clara dans mes bras. Je lui embrasse le front.


- On se revoit, vite. Dit-elle.


Le monde d'après - Tome 2 (correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant