Le monde d'après - Tome 2 (correction en cours)

Chapitre 38 - partir

Je suis revenues vers l'impact centrale et j'ai tiré sur plusieurs soldats blancs qui malmenaient mes hommes. Elie s'en sort plutôt bien elle est un soutient existentielle. Par son combat physique mais surtout par son don, qui aide beaucoup d'entre nous à distance.

Clara se démène corps et âme de son côté. Cette fille est vraiment une autre personne lorsqu'elle se bat et c'est vraiment magnifique à voir. Malia, quant à elle, a fait ressortir son côté animale. Elle se déplace comme un félin et est recouverte de sang, c'est une boucherie à elle seule.

Marco et Arthur, sont quant à eux de leur côté. Combinant affront physique et tire à bout portant. C'est moins gracieux que les filles, ce qui me fait d'ailleurs rire, mais c'est tout aussi efficace.

Elie arrive à mes côtés et frappe un soldat avec le cul de son révolvers.

- T'étais où ? je t'ai perdue de vue.

- J'ai réglé un problème plus important.

J'ai tiré sur un soldat derrière elle et j'ai posé mon regard sur son visage.

- Toi, ça va ?

Elie sourit et acquiesce. Nous nous sommes séparées en grognant de rage sur nos prochains combats.

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Je frappe le visage de toute ma force, en poussant un cri. Son corps tombe et s'allonge au sol. La vue dégagée j'aperçois une personne qui ne devrait pas être ici. J'accours vers le gamin, qui est suivit par un garde. Ce derniers lui tire dessus, le loupant de peu.

J'accélère et arrive à sa hauteur, je le pousse de l'épaule. Le coup part tout seul. Le corps du soldat s'étale au sol et me dévisage.

- Ça t'amuse de courser un gamin ? ai-je grogné.

Il me fusille du regard et cherche à prendre un couteau à sa ceinture. Je shoot dans son bras et m'installe à califourchon sur lui. La lame de couteau sur son cou, je le fixe avec haine.

- Tu sais qui il est au moins ?

- No... non. bégaie-t-il.

- C'est le fils de ton chef.

La seconde d'après je lui ai tranché la gorge. Je me suis détachée de lui, le souffle court et le regard bas. J'ai fermé les yeux. Suis-je vraiment cette fille-là ? A tuer à la volé sans aucuns remord ? Suis-je vraiment cette personne qui oblige les autres à devenir des monstres ?

- Leah... appelle une voix faible et étouffée.

Je relève la tête et aperçois la tignasse rousse d'Arnaud. Je me précipite vers lui.

- Arnaud pourq... non, non non. ai-je dis paniqué.

J'ai déposé mes mains sur sa blessure et ai fait pression dessus. Il a été touché. Il baigne dans son propre sang et c'est ma faute.

- Putain, non, tu restes avec moi. ai-je grogné. Qu'est ce qui t'a pris ? Pourquoi t'es là ? répond bordel.