Le monde d'après - Tome 2 (correction en cours)

Chapitre 24 - vérité absolue

Le lendemain, je déjeune toute seule, dans mes pensées. J'ai un air satisfait sur le visage après le moment passé avec Lalie. En revanche, dans ma tête, c'est un bordel monstre. Je ne peux concevoir être la personne au milieu de tant d'interrogations. Elie/Lalie ; Lalie/Elie, je suis complètements perdue. 

Malia vient s'asseoir en face de moi, le sourire aux lèvres. Cette fille a toujours été un réel soutient. La voir ici, me rappelle qu'on est en guerre et qu'on a perdu l'un de nos alliés. Tout comme ça me rassure de l'avoir à mes côtés. 

- Salut cheffe.

- Comment tu te sens ?

- Beaucoup mieux. Dit-elle avec gêne. Toi en revanche il y a quelque chose et tu vas me dire ce que c'est.

J'ai fixé la brune, silencieuse. Je ne peux pas être aussi prévisible. Ma confusion ne peut pas être aussi visible. Ce n'est pas possible.

- Leah, je te connais, dis-moi ce que tu as en tête.

Je regarde autour de nous, contracte la mâchoire et finis par soupirer. J'ancre mon regard dans le sien et grimace.

- C'est si terrible que ça ? demande-t-elle.

- Disons plutôt que jamais je n'aurais pensé me retrouver dans ce genre de situation. J'avoue.

Malia me fait les gros yeux et m'incite à m'expliquer.

- Avoir le cul entre deux chaises. Ai-je dis.

- Oh putain. Ça, ça craint.

Je râle. Malia rigole et reprend un visage sérieux.

- Et qui sont-elles ?

- Là tu baisses dans mon estime de ne pas savoir. Ai-je taquiné.

Malia rigole. A ce moment, Lalie entre dans le self, le sourire aux lèvres et les cheveux mouillés. Je souris à cette vue. Elle n'a même pas pris le temps de se sécher les cheveux. La fénéantise de cette fille me fera toujours rire.

Malia s'est retournée pour finalement regardé ce qui avait pris mon attention. Puis elle est revenue et a rigolé.

- Si je m'attendais à ça. Dit-elle en passant sa main dans ses cheveux.

Mon regard retombe sur ma meilleure amie et je fronce des sourcils afin qu'elle s'explique.

- Avec la rouquine ? demande-t-elle. Non mais toi tu ne sais vraiment pas ce qu'est le chômage.

Je râle en lui jetant ma serviette dessus.

- Malia, tais toi. Ai-je dis entre mes dents. La situation est déjà assez bizarre comme ça.

- Roh mais détend toi, tu t'envoies en l'air avec des putains de bombe. Qu'est-ce qu'on s'en fou !