Le monde d'après - Tome 2 (correction en cours)

Chapitre 9 - soirée chamallow

Nous avons continué les travaux à la rive pendant encore une semaine. L'aménagement a bien avancé et l'entente est plutôt cool. Nos recrues du bunker et du stade, sont d'autant plus actif puisqu'ils font de nouvelles rencontre.

J'ai continué d'aider aussi, sans prendre aucune responsabilité. Il est vrai que de ne réfléchir à rien, travailler et rencontrer du monde, ça fait un bien fou. Marco a continué de m'épauler tout du long. Il n'a rien dit à ce sujet, mais je sais que les filles sont derrière tout ça. Ça reste Marco, il n'est pas encombrant et pas chiant, alors je n'ai rien dit.

Cela fait aussi une semaine que j'ai élu domicile au chalet. Cela a tout d'une vie normale avant l'effondrement et c'est ce qu'il me fallait. Surtout que plus les jours avancent, pire c'est. On avance doucement vers mon anniversaire et cette enthousiaste que les autres me montrent, ne fonctionne pas sur moi.

Vingt-deux putain d'années.

Je n'ai jamais réellement compris l'enthousiasme autour d'un anniversaire. Ou peut-être qu'avant je comprenais mais que ces dernières années je n'en vois pas l'intérêt. Je sais seulement que aujourd'hui Marco est intenable et qu'il m'énerve un peu.

Si je ne me trompe pas dans les jours, mon anniversaire tombe demain. Je n'ai rien prévu et je compte rien faire. Parce que j'en ai pas envie et que ça rime à rien. Qui voudrait fêter quoi que se soit par les temps qui court ?

Il est dix-neuf heures quand j'entre enfin dans le chalet. Je laisse tomber mon sac et m'affale sur le canapé. Aujourd'hui ça a été éprouvant et physique. Nous avons commencé les tranchées et les dérivations vers le stade.

La creusée pour le courant est terminée. Nous en avons fait à plusieurs point en amont afin de ne pas avoir de problème de creux ou de sècheresse. Pour le moment le courant est dense et brouillé mais reste bloqué le temps qu'on termine la dérivation.

TOC TOC TOC

Je passe ma main sur mon visage et soupire. Qui ça peut bien être ?

TOC TOC

Je soupire et me lève afin d'aller ouvrir. Si la personne s'est déplacée et à penser à frapper, c'est que c'est quelqu'un que je connais. Ce qui laisse très peu de personne sur la liste. pourtant, c'est même personne savent tout autant que j'ai besoin de tranquillité. 

J'ouvre la porte sur Clara. La brune relève les yeux et les plante au plus profond de mon âme.

- Je te laisse une minute pour prendre tes affaires et me suivre.

- Et pourquoi ?

- 58, 57, 56...

Je râle et lève les yeux au plafond. Elle ne me répondra pas. Je croise mes bras contre ma poitrine et la défi du regard. Les lèvres de Clara s'arquent en un sourire en coin. Elle hoche la tête négativement.

- Tu me fais confiance ? demande-t-elle.

- Là n'est pas la question. Je réponds.

- Est-ce que tu me fais confiance ? insiste-t-elle.

Je baisse doucement les yeux et soupire en acquiesçant.

- Tu sais que ton plan foireux ne va pas fonctionner et que je vais t'en vouloir.

- Fais ton sac. dit-elle. On verra les remontrances après.