Crush

P2 / Chapitre 14

Florian revenait de la salle de bain quand il vit Margot, penchée sur le plan de travail, en train de cocher sa liste d'achats du jour pour vérifier qu'il ne lui manquait rien d'essentiel. Le jeune homme hésita un moment avant de se rapprocher d'elle, posant une main sur sa taille, la regardant se redresser à son contact.

Margot sentit cette main descendre sur sa hanche, arriver sur son bas ventre et se presser contre elle alors qu'il se rapprochait dans son dos.

- Enfin seuls, dit-elle en posant ses mains sur la sienne.

Florian avait collé tout son corps contre le sien, regrettant d'être si grand soudain. Il voulait l'embrasser là, dans le cou mais ça demandait qu'il s'éloigne.

- Vivement un canapé ou un lit dans cet appartement, souffla Margot en se retournant, laissant son corps frotter contre le sien pendant tout le mouvement.

- En attendant, dit-il en la prenant par la taille pour la porter sur le plan de travail, viens là.

Leurs yeux étaient à la même hauteur. Comme leurs bouches. Qui ne manquèrent pas de se rejoindre. Margot retira ses chaussures à l'aveugle, s'aidant seulement de ses pieds et quand ils furent nus, elle enroula ses jambes autour de Florian.

Il la regarda, appréciant la manœuvre qui les rapprochait encore plus.

- Tu vois, dit-elle en accrochant ses chevilles derrière lui, mes jambes ne sont pas si petites finalement.

Il se pencha encore plus sur elle, embrassant son épaule là où sa robe avait glissé, l'embrassant le long de sa clavicule alors qu'elle basculait la tête en arrière pour le laisser faire. Et puis, elle s'allongea sur le plan de travail, tendant le bras vers la petite télécommande qui servait à commander les volets électriques à distance. Florian continuait de l'embrasser, à la naissance de sa poitrine. Il sentait sa peau s'éveiller sous ses lèvres, frissonnante.

- J'arrive pas à l'avoir, dit-elle, essoufflée par l'intensité.

- Pourquoi tu la veux ?

Elle se redressa, alors qu'il venait de s'éloigner pour récupérer la télécommande pour elle. Et quand il revint, reprenant sa place entre ses jambes, caressant ses jambes en les soulevant pour l'inviter à les remettre autour de lui, elle appuya sur le bouton pour descendre le volet de la grande fenêtre derrière eux. Même si c'était un velux, les bâtiments d'en face avait quelques étages de plus qui créaient du vis-à-vis.

- Je sors avec une célébrité maintenant, dit-elle, je dois faire preuve de discrétion.

- On ne fait pas vraiment de choses indiscrètes, souffla Florian.

Mais Margot se contenta de relever son t-shirt jusqu'à ce qu'il lève les bras. Elle laissa tomber le vêtement à ses pieds et regarda son ventre, il faisait exprès de contracter ses muscles, elle le savait. Et elle se mit à sourire en relevant les yeux vers les siens.

- Tu sais que tu ne tiendras pas toute la soirée ?

- C'est déjà difficile, confia-t-il en riant avec elle.

Elle posa ses mains sur sa taille et l'embrassa encore, sentant qu'il avait la chair de poule à son contact, peau contre paume. Et quand elle se pencha en arrière pour éloigner son visage du sien, il posa ses coudes sur le comptoir de chaque côté d'elle et la laissa s'allonger, posant sa tête sur sa poitrine. Elle caressa ses cheveux avant de parler.