mathieu
janvier 2019On était rentré de Corse depuis maintenant presque une semaine et j'avais l'impression que ces vacances avaient été un simple mirage. Dès que j'avais posé les pieds à Paris, mon esprit maussade, ma tristesse et mes problèmes étaient revenus occuper mon cerveau.
Alors j'avais recommencé à faire ce que je savais faire de mieux : rester toute la journée au stud' en me pétant le crâne grâce aux nombreux joints que je m'enfilais. Parfois même je descendais acheter une bouteille dans l'épicerie d'à côté et je finissais par m'endormir sur le vieux canapé du studio au bout de quelques heures à être resté solo dans mon bordel.
J'étais devenu l'ombre de moi-même. Encore une fois.
Et aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, j'étais une fois de plus dans mon studio mais cette fois-ci j'étais accompagné de mes potes ce qui me permettait d'être plus léger. Pourtant, j'avais déjà enchaîné de nombreux joints mais qui cette fois passaient mieux puisque j'étais dans l'euphorie du moment, je profitais de mes potes qui étaient dans le même état que moi, donc tout allait bien.
— T'arrête maintenant, ton fils arrive dans quinze minutes, grondait Antoine à côté de moi en arrachant le cône que j'avais entre les lèvres.
Aussitôt, mon côté rationnel reprenait le dessus et je jetais rapidement mon mégot avant de me lever pour ouvrir la petite fenêtre pour essayer d'aérer au mieux.
Alessio venait rencontrer mes potes aujourd'hui et j'avais carrément oublié. J'avais pas revu mon bébé depuis notre voyage et je sais que sa présence allait me faire du bien, je sais aussi que j'aurais dû envoyer un message à Tara pour lui demander de passer pour que je puisse voir Alessio mais j'ai pas envie de la déranger, pas envie de la brusquer, c'est nouveau pour elle tout ça aussi.
Enfin bon, on avait convenu qu'aujourd'hui les gars allaient enfin rencontrer Aless'. Et maintenant que ça m'était revenu j'étais trop excité à l'idée de les faire se rencontrer.
— Les gars, Alessio va pas tarder à arriver ça vous gêne pas qu'on tej' tous les cendriers et qu'on aère un peu ? J'ai pas envie qu'il sente la beuh, je demandais alors qu'ils étaient déjà debout prêts à tout virer.
Et pendant les quelques minutes qui nous séparaient de la rencontre tant attendu on s'activait à nettoyer du mieux qu'on pouvait, les portes du stud' étaient grandes ouvertes alors qu'Ormaz s'amusait à foutre du déo partout nous faisant tous éternuer. Une fois la pièce plus ou moins rangée on finissait par se rassoir sur le canapé en attendant que je reçoive un message qui m'avertirait que mon petit brun était arrivé.
— Y a la mère aussi ?, demandait Elyo.
— Ouais bah oui, je répondais comme si c'était une évidence, tu crois qu'il vient comment ?
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𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻 | 𝗽𝗹𝗸
Fanfic𝗟𝘂𝗶 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝘁, 𝗶𝗹 𝗻𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀, 𝗲𝘁 𝗠𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲𝘂 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻. 𝗨𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗯𝗿𝘂𝘀𝗾𝘂𝗲, 𝘀𝗼𝘂𝗱𝗮𝗶𝗻, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗿𝘂�...