Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
mathieu août 2018
Je pose enfin les pieds sur le sol parisien et je me sens rassuré, ça y est je suis de retour à la maison.
Après ma sorte de fugue je me suis fait défoncé par Flav' qui avait aucune nouvelle de moi et qui avait été prévenu par les gars que j'étais pas dans ma chambre d'hôtel et injoignable. J'avais mis mon portable en mode avion pour me concentrer seulement sur ce qu'on venait de m'annoncer puis j'ai appelé Élia et pour être franc je regrette. Je sais pas comment j'aurais dû agir mais la prévenir n'était pas la meilleure solution. Depuis elle est en panique parce que je ne veux rien dire. Je sais juste qu'elle revient sur Paname dans deux jours, il me reste donc deux jours pour soit inventer un mytho, soit porter mes couilles et assumer.
Bref, après avoir appelé ma copine j'ai vu que les gars avaient essayés de me joindre un nombre incalculable de fois. J'ai fini par répondre à Antoine, après tout c'est le seul qui est au courant de l'histoire dans les moindres détails, j'ai même pas eu besoin de lui raconter. Il avait déjà compris. J'ai presque pas parlé, lui, il m'a rassuré en me disant qu'il était là pour moi et qu'il m'aiderait à faire les bons choix mais que c'était mieux de rentrer chez moi. Comme un père peut le faire avec son fils il m'a conseillé et il a fini par me prendre un billet de train pour le lendemain matin.
Et nous voilà aujourd'hui, à Paris.
Je décide rapidement de prendre un Uber pour rentrer chez moi, la boule d'angoisse ne m'a toujours pas quitté et j'ai qu'une envie c'est de me réfugier a la maison même si ça signifie voir ma grand mère. En temps normal j'aurais été super heureux de la retrouver mais je suis tellement stressé qu'elle va le voir directement. Elle me connaît mieux que personne. Et lui avouer va peut être mener à une déception de sa part et je comprendrais même si ça me tuerait intérieurement.
Je sens la voiture s'arrêter et je remercie le chauffeur avant de descendre en emportant ma valise avec moi. Je décide de prendre les escaliers, moi qui pourtant déteste ça. Je souffle un bon coup en sortant les clefs de ma poche. La porte à peine ouvert je peux déjà sentir la bonne odeur des plats de ma mamie, un sourire incontrôlable se glisse sur mes lèvres.
- Mamie, c'est moi !
J'annonce depuis le couloir pour pas lui faire peur et j'ai même pas le temps de poser mes affaires qu'elle est déjà devant moi, son fidèle tablier sur elle et un ustensile de cuisine à la main.
- Qu'est ce que tu fais déjà là ?
- Sympa, j'vois que je t'ai manqué.
Je dis en rigolant et elle lève les yeux au ciel en s'approchant de moi pour m'enlever mon sac des mains alors que je marmonne entre mes lèvres. Elle peut pas s'en empêcher.
- Arrête de râler et viens me raconter pourquoi t'es là.
- J'vais vraiment croire que t'es mieux sans moi !