mathieu
juillet 2018Je me redresse difficilement du lit en observant la brune qui dort à mes côtés, il est à peine sept heures du mat' et je dois absolument me lever pour aller au studio. La date finale pour rendre mon album se rapproche de plus en plus et le stress s'installe dans mon corps malgré moi. Alors je charbonne comme un ouf, je dors de moins en moins pour passer plus de temps dans la cabine d'enregistrement et les poches sous mes yeux confirment mon état de fatigue. Mais c'est ma passion, ça me fait vibrer alors même si je dois me lever a six heures du matin et me coucher à quatre heures pour passer le plus de temps possible au stud' je le ferais sans rechigner.
Je finis enfin par me relever du matelas pour me diriger vers la salle de bain. Après un coup d'eau froide sur mon visage et mes dents lavées j'enfile un jogging a moi qui traine avec un t-shirt et je retourne dans la chambre. La brune dans le lit se retourne en m'offrant un sourire en entendant la porte grincer, je m'approche doucement d'elle pour finalement m'assoir à côté et me pencher pour lui poser un bisou sur son front.
- On se voit ce soir ?
Elle demande d'une voix toute endormie me faisant sourire. J'hoche la tête en posant un bref baiser sur ses lèvres, sa main qui rejoint l'arrière de mon crâne pour caresser mes cheveux me donne envie de me recoucher dans le lit et de rester avec elle. Mais j'ai un album qui attend d'être fini alors la grasse mat' ne sera pas pour aujourd'hui. Après quelques minutes de gratter auprès d'elle je me relève en lui souhaitant une bonne journée et je me dépêche d'arriver dans ma voiture. Le trajet sur du Salif se finit très rapidement, trop rapidement même, et il est l'heure de bosser.
J'entre doucement dans les locaux en allumant toutes les lumières, personne n'est encore là alors je prends le temps de me faire un bon café avant de me mettre en route. Après un message envoyé a Flav' pour le prévenir que je suis au studio, je me pose sur un canapé, une prod' en fond et mon téléphone en main, mes doigts prêts à s'actionner sur le clavier. Je ferme mes yeux en entendant la prod' qui me touche plus que d'habitude. Mes pensées fusent et presque directement l'image de ma brune apparaît dans mes pensées, je repense à nos débuts, à mes doutes, nos inquiétudes et les mots viennent automatiquement, comme si je n'avais même pas besoin de réfléchir. C'est la première fois que j'aborde ce sujet en profondeur et j'aurais jamais pensé que ça allait être si simple.
C'est la porte qui me coupe m'annonçant l'arrivée d'un de mes potes. Je vois Lisko rentrer dans la pièce, un sac de bouffe dans la main me donnant automatiquement le sourire, il sait comment me parler.
- Ça va gros ?
J'hoche la tête pendant qu'il s'installe à côté de moi sur le canapé avant de sortir une grosse boîte de céréales en rigolant. Je le suis dans son rire et il me dit :
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𝗱𝗲́𝘀𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻 | 𝗽𝗹𝗸
Hayran Kurgu𝗟𝘂𝗶 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝘁, 𝗶𝗹 𝗻𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀, 𝗲𝘁 𝗠𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲𝘂 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻. 𝗨𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗯𝗿𝘂𝘀𝗾𝘂𝗲, 𝘀𝗼𝘂𝗱𝗮𝗶𝗻, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗿𝘂�...