La Lothlorien

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PDV de Legolas:

Au moment même au je voyais Gandalf tombé, je remarquais qu'Aragorn allait s'effondrer au sol.

- Aragorn, m'écrouais-je en le prenant pour le retenir.

Je sentis que son corps était très chaud et ses yeux fermés. Je le pris dans mes bras et sortis en courant de la Moria avec les autres. On était sorti. Tout le monde s'effondra de la perte de Gandalf mais j'étais sur Aragorn. Son poul était de plus en plus faible et je me mis à paniquer. Il réussit à entrouvrir les yeux.

- Le... Legolas, parvint-il à articuler
- Reste calme, lui dis-je doucement
- Conduit les, me répondit Aragorn en refermant les yeux.
- Reste avec moi, dis-je en ayant les larmes aux yeux. J'ai besoin que tu sois là.

Voyant qu'il ne réagissait plus et que son poul avait encore faiblit, je pressais les autres.

- Boromir, Gimli, annonçais je. Relevez les.
- Laissez leur un peu de temps par pitié, dit Boromir.
- Dès la tombée de la nuit les collines grouillent d'orques et Aragorn a besoin de soin le plus vite possible, crachais je amèrement. Il ne tiendra plus longtemps. Nous devons atteindre la Lohlorien.

Pendant que Gimli et Boromir relevait les hobbits, je portais Aragorn et nous partions en se pressant pour atteindre les bois de la Lothlorien le plus rapidement possible. Plus je sentais Aragorn perdre la vie plus je me dépêchais ce qui fait que nous arrivions à destination avant la fin de la matinée.

Nous pénétrons dans ces bois prudemment. Je connaissais bien la Lothlorien. J'entendis Gimli sortir aux hobbits;

- Ne vous éloignez pas jeunes hobbits. On dit que il vit dans ses bois une sorcière elfe qui envoûte les hommes et on ne les a jamais revu.

Je levais les yeux au ciel exaspéré mais je ne pris pas le temps de répondre. Gimli rajouta:

- Eh bien, voici un nain qu'elle n'envoûtera pas si aisément. J'ai l'œil du faucon et les oreilles du renard. Oh...

On était encerclé et pris d'assaut par des flèches encore sur les arcs.

- Le nain respire si fort que nous aurions pu le tuer dans le noir, dit Haldir. Mes Govanen Legolas.
- Haldir, m'inclinais-je respectueusement. Nous avons besoin de votre aide.
- Vous apportez un grand danger avec vous. Vous ne pouvez aller plus avant, répondit Haldir.
- Je vous en supplie, insistais-je en avançant vers lui. Il ne tiendra plus longtemps.

Il m'observa et vit me détresse ainsi qu'Aragorn dans mes bras inconscient.

- Venez, finit-il par dire.
- Merci, dis-je

Haldir nous mena dans leur royaume et à la salle du trône où se trouvait Celeborn et Galadriel et nous prit de bien vouloir patienter. Soudain une lumière nous aveuglait. Quand elle disparut, nous aperçûmes Celeborn et Galadriel qui descendaient les escaliers pour venir à notre rencontre. Galadriel remarqua Aragorn dans mes bras et s'approcha. Elle le toucha et l'air grave dit:

- Il faut rapidement l'emmener en salle de soin. Que s'est-il passé?
- Il a été touché par une flèche de gobelins, répondis-je inquiet. Du poison circule dans son sang.

Elle appela des soigneurs pour qu'il l'amène en soin. Je ne voulais pas le laisser mais faisait confiance à Galadriel et lâcha Aragorn à contre cœur. Celeborn nous regarda à tour de rôle.

- L'ennemi sait que vous êtes ici, dit Celeborn. Tout espoir de passer inaperçu a désormais disparu. Huit sont ici alors que neuf ont quitté Fondcombe. Dites moi où est Gandalf car j'aimerais vivement m'entretenir avec lui.

J'avais la sensation que Galadriel sonda mon esprit alors j'essayais de ne pas penser à Aragorn de crainte qu'elle découvre ce que j'ignore encore moi même ne contrôlant pas mes émotions quand il s'agissait de lui.

- Gandalf n'a pas passer les frontières, dit Galadriel d'un ton solennel. Il a basculé dans l'ombre.
- En effet, avouais-je. Il a été pris par l'ombre et la flamme, le Balrog. Car nous nous dirigions sans nécessité dans les profondeurs de la Moria.
- Aucun acte de Gandalf ne fut inutile, dit-elle. Nous ignorons encore quel était son destin.

Gimli retenait des pleurs qui lui montait aux yeux. Galadriel s'en rendit compte.

- Ne laissez pas le vide de Kazad Dum emplir votre cœur Gimli, lui dit elle calmement. Car le mal a totalement envahi ce monde. Votre quête ne tient malheureusement qu'à un fil. Écartez vous en un temps soit peu et se sera la ruine de tous. Ce sois vous dormirez cependant en paix ici.

Elle nous convia à prendre congé et nous reposé mais je ressentais le besoin d'être près d'Aragorn. Je laissais donc les autres partir rejoindre leurs appartements pour notre séjour ici tandis que je restais.

- Galadriel, l'appelais-je.
- Qu'y a-t-il Legolas, fils de Thranduil, me demanda-t-elle.
- Puis je voir Aragorn? J'ai besoin d'être auprès de lui s'il vous plaît
- Pour l'instant il ne vaut mieux pas. Il se fait soigner et risque d'être faible. Je viendrais vous voir quand le moment sera opportun.
- D'accord je comprends. Merci

Cette réponse me plaisait guère mais je n'avais pas le choix que de m'en remettre à Galadriel.

Sentiments naissantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant