Aragorn arrive à Fondcombe et suite au Conseil d'Elrond avec des représentants des peuples libres il prend part au voyage pour détruire l'Anneau mais une chose imprévue se passe. Il a grandi avec Legolas et se considère tout deux comme des frères ma...
Nous étions partis depuis maintenant une semaine et ce soir nous allions campés près d'une montagne. Il y avait un chemin qui passait par cette montagne et je pris voir que Arold et Hasufel était agité. Ce n'était pas les seuls d'ailleurs. Tout les chevaux avaient l'air terrifié. Je me mis à regarder ce chemin avec attention. Un des soldats le voyait et précisait:
- Cette montagne est maudite
Ces mots me rappelèrent l'histoire d'Isildur. Je compris qu'il s'était réfugié dans ces montagnes alors. Legolas me fit détourner l'attention sur lui et vis ses yeux pleins de tendresse. Je me dirigeais avec lui près du feu où se trouvait notre ami Gimli préparant un repas pour nous trois. On s'asseyait et mangeait toute en discutant de notre périple et à se demander où était Frodon. On ne le savait pas. Le soir venu, je l'allongeais dans ma tente. Legolas me colla à lui et me caressa. Cela ne m'empêcha pas de m'agiter beaucoup plus que d'habitude à telle point que Legolas m'appela.
- Aragorn, Aragorn.
Je le releva brusquement sortant mon poignard. Ce n'était qu'un rêve. Je vis quelqu'un d'autre dans ma tente.
- Aragorn et Legolas, ditl le cavalier. Le roi demande à vous voir tout les deux.
On se regardait se demandant pourquoi mais on se leva et le suivait jusqu'à la tente du roi. Lorsqu'on entra, il nous regardait et nous disait:
- Je vais vous laisser.
On comprenait encore moins. On regardait le fond de la tente et voyait que quelqu'un s'avança vers nous. Il retira son capuchon et dévoila son visage. Stupéfait de voir Elrond ici on s'inclina respectueusement.
- Je suis ici par une personne qui m'est chère,dit Elrond, mais qui avant de partir pour Valinor m'a demandé un service. - Quel service? Je ne comprend pas, dis-je. - Arwen m'a parlé de votre discussion Aragorn, expliqua-t-il. Cela m'a surprit et j'ai essayé d'avoir une vision de ton avenir mais au début je ne le voyais pas et plus tard cette vision m'est venue naturellement. Je ne pensais pas te voir de ce côté là mais je vois que Legolas te rend heureux. Elle ne t'en veut pas non plus. Le combat qui vous attend est loin d'être gagné. L'ennemi passe à l'attaque ça on le sait mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'en secret ils envoient des hommes qui vont arriver par le fleuve. Vous n'êtes pas assez nombreux. Vous avez grand besoin d'homme. -Il n'y en a pas, dis-je - Il y a ceux qui demeurent sous la montagne, répondit Elrond - Des meurtriers, m'exclamais-je ouvrant les yeux. Des traitres. Vous en enrôleriez pour se battre? Ils ne croient en rien et n'obéissent à personne - Ils obéiront au roi du Gondor, dit Elrond solennellement en dévoilant l'épée brisée qui fut reforger et me la tend vu que cette épée me revenait de droit étant l'héritier d'Isildur. Oubliez le rôdeur que vous êtes et devenez celui que vous deviez être, ajouta-t-il.
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Je tendais la main hésitant. Je ne voulais pas devenir roi mais c'était mon destin et j'avais plus confiance en moi maintenant. Je pris l'épée et la brandis de façon majestueuse. Je la contemplais.
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Elrond me voyant prendre l'épée et la brandir commençait à sourire mais se reprit sachant la guerre loin d'être terminée.
- Je place mon espoir aux hommes, dit-il - Moi je n'en ai aucun, répondis-je en rangeant l'épée. - Legolas, appela Elrond. Je vous ai aussi demandé de venir pour vous dire de prendre soin d'Aragorn. C'est un choix auquel je ne suis pas forcément d'accord mais si Aragorn et vous êtes heureux comme ça je ne me vois pas en droit de le refuser. C'est votre histoire non la mienne mais je sens que quand vous êtes ensemble vous ne faites plus qu'un. - Merci seigneur Elrond, répondit Legolas - Prenez tout les deux le chemin de Dunharrow pour chercher des renforts. Vous en avez grand besoin et Aragorn étant sur le point de devenir roi si vous sortez victorieux de cette guerre j'espère qu'ils vont écouter.
On s'inclina respectueusement et sortit de la tente. Je prenais mon destin en main et regarda le chemin à travers la montagne d'un air déterminé. Legolas lui n'était pas rassuré au début mais je glissais un peu ma main dans la sienne et il prit courage. On se suivrait n'importe où et qu'importe le danger. On commença à s'avancer lorsque Gimli nous interpela:
- Et où comptez vous aller comme ça?, demanda Gimli indigné - Non pas cette fois Gimli, intervins-je. Cette fois tu restes là - Il n'est pas question que je reste derrière - Oublies tu l'opiniâtreté des nains?, demanda Legolas. Il va venir qu'on le veuille ou non
Gimli avait le regard étonné d'entendre Legolas dire ça. Je soupirais sachant que Legolas disait vrai. Et on partait tout les trois dans un chemin que personne n'oserait prendre pour avoir du renfort très inhabituel.
