La dispute

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PDV d'Aragorn:

Je reprenais lentement connaissance et sentais une présence près de moi. Un museau précisément. J'ouvris très légèrement les yeux et reconnu Arold. Je montais sur son dos avec difficulté puis on partit au galop. Je reprenais des forces petit à petit. J'étais à mi-chemin quand je sentais du mouvement pas loin qui m'intrigua. Je vis de mes propres yeux le nombre d'ennemis qui était en marche pour le Gouffre de Helm. Je n'en revenais pas. Il fallait que j'arrive le plus rapidement possible. Je mis Arold au grand galop. Au bout d'un certain temps je voyais le Gouffre devant moi et les portes s'ouvrirent pour me laisser entrer. Les villageois étaient conten de mon retour.

- Laissez moi passer, cria Gimli. Je veux le voir. Vous êtes l'homme le plus chanceux qui m'est amené à voir. Je suis heureux de vous revoir.
- Meric Gimli, répondis-je, mais je dois voir le roi Théoden immédiatement.

On m'amena à la salle du trône mais avant que je n'entre Legolas vint vers moi. Il avait le sourire mais le regard froid. Jamais je n'avais vu ses yeux comme ça à mon égard. Mais en même temps je le trouvais faible. Comme si il ne s'alimentait plus.

- Tu as une mine affreuse, me dit-il en mettant une main sur mon épaule
- Peut être pas autant que toi, répondis-je en faisant de même tout en serrant un peu ma main

J'entrais ensuite et le roi était assis sur son trône.

- Mon seigneur, dis-je en m'inclinant. Il faut se préparer à la guerre le plus vite possible. J'ai vu de mes yeux l'ennemi arrivant. Et ils étaient très nombreux.
- Combien?, me questionna-t-il
- Pas loin de dix mille, répondis-je

Il semblait réfléchir. Puis me regardant dans les yeux me disait:

- Mettez les femmes et les enfants dans les cavernes, ordonna-t-il. Que tout ce capable d'en tenir une arme se tienne prêt à combattre.

Et tout le monde s'exécuta. Eowyn embarqua les femmes et les enfants trop jeunes dans les cavernes pendant que Legolas, Gimli et moi-même emmenions les hommes à l'armurerie. Je les regardais un à un et faisait remarquer.

- Des enfants, des bergers, des forgerons. Aucun ne sont des guerriers. Certains d'entre eux ont vécu trop d'hiver.
- Ou trop peu, ajouta Legolas. Regardez ils sont pétrifié ça se lit dans leurs yeux. Et il y a de quoi

Il ajouta en elfique.

- À 200 contre 10 000. Ils vont mourir
- Alors je mourais comme l'un d'entre eux, grognais-je en langue commune.

Je partis juste après en remarquant le trouble de Legolas dans les yeux. Je montais sur les remparts pour me calmer. Ce n'était pas le moment pour l'énervement. Legolas vint à ma rencontre.

- Pourquoi cette bataille avec aussi peu de guerriers?, me demanda-y-il
- J'ai besoin de me calmer Legolas, dis-je durement
- Je suis désolé Aragorn, s'excusa-t-il. Je ne voulais pas m'emporter. Cela ne me ressemble pas.
- Je le sais bien
- Je te suivrais. Je l'ai toujours fait jusqu'à maintenant

Il s'approcha de moi. Nos corps était tellement prêt qu'on pouvait sentir le souffle de l'autre. Mon coeur battait la chamade. L'observant attentivement je vis toute la beauté en lui. Je me sentis rougir. Il s'en aperçut et s'écartait. On avait une guerre à préparé.
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Que pensez vous du rapprochement entre Aragorn et Legolas

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