Sentiments naissants

Retrouvailles

On était enfin sur les lieux du massacre et on cherchait un signe de leur présence en vain. Nous trouvions rien. On se mit à regarder à contre coeur au niveau des carcasses. Gimli finit pour trouver un chose et la prit.

- C'est une de leur ceinture, avertit-il

Je l'avais reconnu et la colère monta en moi. Je ne pus la contenir et criais en donnant un grand coup de pied dans un des casques en m'effondrant au sol. Legolas me prit dans ses bras et je sentis son cœur et le mien battre la chamade. Il me murmura à l'oreille:

- Ce n'est pas de ta faute. On a fait tout ce qu'on a pu mais ça n'a pas suffit.

Soudain mes instincts de rôdeur me viennent et j'observais le sol. Je parlais en même temps:

- L'un d'eux était couché ici, et l'autre là. Ils ont rampés. Leurs mains étaient ligotées.

Je sentais le regard doux de Legolas sur moi mais continuais.

- Leurs liens ont été coupés, dis-je en observant des cordes rompus. Ils ont couru dans cette direction. Ils étaient suivis. Leurs pas s'éloignent du champs de bataille. Pour aller dans la forêt de Fangorn, terminais-je.
- Fangorn, dit Gimli incrédule. Quelle folie les a conduit là?
- Je ne sais pas Gimli, lui dis-je. Mais il faut qu'on y aille aussi.

Legolas et moi on s'était pas lâché des yeux depuis que je me sois stoppé. On pénétrait ensemble dans la forêt et Gimli nous suivit. Cet endroit ne m'inspirait pas confiance et Legolas non plus. On entendit un bruit étrange. D'instinct Gimli leva sa hache et je sentis un malaise.

- Gimli, fis-je, abaissé votre hache.
- Cette forêt est vieille, très vieille, expliqua Legolas. Elle est remplie de haine et de colère.

Il semblait tout à coup anxieux.

- Legolas, demandais-je, que vois tu?
- Le magicien blanc approche, me répondit-il
- Ne lui laissons pas le temps de parler, avertis-je. Il pourrait nous lancer un sort.

A son apparition, Legolas décocha un flèche qui fut balayé, la hache de Gimli qui était lancé revint vers lui et j'étais désarmé par la chaleur de mon épée. Le magicien se mit à parler.

- Vous êtes à la recherche de deux hobbits, dit celui-ci. Ils sont passés par ici hier et on fait une rencontre à laquelle ils ne s'attendaient pas.
- Qui êtes vous? Montrez-vous, ordonnais-je

Suite à mes questions la lumière baissa et nous vîmes qui était notre interlocuteur. On s'agenouilla tout les trois n'en croyant pas nos yeux.

- Gandalf, soufflais-je. Cela ne se peut. Vous êtes tombés
- À travers le feu et l'eau, du plus profond cachot au plus haut sommet je combattis le Balrog de Morgoth jusqu'à ce que je mis à bas mon ennemi qui alla s'éteindre sur le flanc de la montagne. Les ténèbres m'entourèrent et je m'égarais hors de la pensée et du temps, nous expliqua Gandalf. Les étoiles tournaient au dessus de ma tête et chaque jour étaient aussi long que l'existence sur la Terre. Mais ce ne fut pas la fin, je sentis la vie revenir en moi. Je fus renvoyer jusqu'à ce que ma tâche soit accompli. Je suis Gandalf le blanc.
- Je vous avais pris pour Saroumane, s'excusa Legolas
- Je suis Saroumane telle qu'il aurait du l'être. Ne vous inquiétez pas pour Merry et Pippin. Ils sont entre de bonnes mains. Nous devons aller à Edoras.

Nous sortîmes de la forêt en compagnie donc de Gandalf et chevauchions jusqu'à arrivée au royaume de Théoden.