Sentiments naissants

Le Rohan

Nous pourchassions les Uruk-Hai depuis trois jours et trois nuits sans nous arrêter. On approcha d'un rocher. J'accélérais donc le pas et colla mon oreille dessus. Malgré que mes sens soient ceux d'un elfe vue que je suis devenu immortel j'avais garder mes réflexes d'Homme. J'entendais qu'ils avaient accéléré le pas.

- Ils ont forcé l'allure, informais-je Legolas et Gimli

J'allais plus vite sans difficulté avec Legolas. Gimli avait plus de mal à suivre mais s'accrocha. Legolas fit remarquer ce que je savais déjà.

- Il court comme si le fouet de leur maître était à leur trousse.

On avait encore couru toute la matinée quand Legolas et moi remarquions quelque chose au sol qui nous arrêta. Je le ramassais et annonça:

- Non sans raison tombé les feuilles de la Lorien
- Ils sont peut être encore en vie, murmurait Legolas avec espoir
- Il ont moins d'un jour devant nous, fis-je remarquer. Dépêchons nous
- Allez Gimli, l'encouragea Legolas
- Les longues distances m'épuisent, informa Gimli. Nous les nains nous sommes des sprinteur. Redoutables sur de courte distance.

Et on repartait à la course. Avec Legolas, on s'arrêtait pour attendre Gimli et je reconnu ces terres bien que je n'y étais pas venu longtemps.

- Le Rohan, dis-je ébahi, pays du seigneur des chevaux. Legolas que voit tes yeux d'elfes?

Bien sûr je pouvais le voir moi même mais je voulais avoir son avis.

- Leurs traces dévient au Nord-Est, précisa Legolas. Ils conduisent les hobbits en Isengard.

On avançait tout les trois un peu moins rapidement et le soleil se leva.

- Un soleil rouge se lève, dit Legolas. Beaucoup de sang ont dû couler cette nuit.

Quand nous étions au niveau de trois rochers, des bruits de sabot au galop se firent entendre. On se cachait et ils passèrent devant nous. C'était des chevaux de Rohan. Je sortis de ma cachette avec Legolas et Gimli.

- Cavaliers du Rohan, criais-je. Quelles nouvelles des hommes de la marche?

D'un simple mouvement d'un des cavaliers tous les chevaux se dirigèrent vers nous et nous encerclait.

- Que font un homme, un elfe et un nain dans le Riddermark?, demanda l'un d'eux
- Donnez moi votre nom et je donnerais le mien, cracha Gimli
- Je vous couperais volontiers la tête nain si elle sortais un peu plus du sol

Legolas qui jusqu'à maintenant me regardais, sorti une flèche de son carquois et brandissait son arc

- Vous seriez mort au moindre geste, lâchait-il

Je m'interposa et faisant baisser l'arc de Legolas tout en le regardant dans les yeux. Il était toujours aussi beau.

- Je me présente, dis-je tranquillement. Je suis Aragorn, fils d'Arathorn bien que je ne sois plus un homme. Voici Gimli, fils de Gloin, et Legolas, fils de Thranduil. Nous sommes des amis du Rohan et de Théoden, votre roi

Legolas s'assombrit en entendant que j'avais précisé pour lui.

- Théoden ne reconnaît plus ses ennemis de ses amis, nous dit le cavalier triste en enlevant son casque. Pas même les siens. Saroumane a empoisonné le roi et revendiqué le suzeraineté de ses terres. Mes cavaliers sont loyaux au Rohan et pour cela nous avons été bannis.

J'étais vraiment attristé par ces nouvelles. Je prenais la décision de dire pourquoi nous étions ici.

- Nous pourchassons un groupe d'Uruk-Hai qui prient captif deux de nos compagnons, dis-je
- Nous avons anéantis un groupe d'Uruk-Hai cette nuit, nous prévient ce cavalier. Nous avons rassemblé leur carcasse et les avons brulé
- Mais il y avait deux hobbit, s'indigna Gimli. Avez vous vus deux hobbits?
- Ils sont petits, expliquais-je. Des enfants à vos yeux.
- Il n'y a pas de survivant. Je suis désolé

Le cavalier se mit à siffler et deux chevaux approcha au galop pour s'arrêter devant nous.

- Voici Arold et Hasufel, nous présenta-t-il. Puisse vous apportez meilleure fortune que leurs anciens maîtres, dit le chef en remontant sur son cheval. Cherchez vous amis mais n'ayez pas trop d'espoir.

Lui et ses cavaliers reprirent leur route nous laissant seuls. On montait sur nos chevaux et se mit à galoper vers la fumée.