Atta sexdens [KiriBakuDeku]

39. Réveillon

Pdv Izuku

Ces dernières semaines ont été frustrantes. Entre moi qui voulais prendre de l'avance et les garçons qui préféraient former Denki à fond pour s'assurer de pouvoir lui confier le bar par la suite, nous ne nous sommes pas beaucoup vus.

Puis le peu, nous étions tellement crevés que les seuls soirs où nous étions opérationnels, nous les avons passés à s'entraîner pour l'évent de la semaine prochaine.

Tout ça nous prouve une énième fois que nous n'aurions jamais pu vivre séparément. Cuisiner ensemble, se poser devant la télé et se blottir les uns contre les autres, se réveiller avec des câlins et des caresses, c'est devenu vital, encore plus quand on ne se voit pas beaucoup.

Ce qui est certain aussi, c'est que les périodes où je n'aurais pas de contrat, j'irais bosser au bar. Là, je mets une bonne heure à vraiment me mettre dans ma bulle et à ce qu'ils ne me manquent pas "trop". 

Dès que je sors de cette bulle, je me sens incroyablement seul et de savoir qu'ils vont rentrer manger avec moi le midi, ou encore de voir les mugs qu'ils ont utilisés le matin dans l'évier, ça me rassure.

Je n'ose pas imaginer comment j'aurais pu me sentir si j'avais vécu seul et que j'avais dû travailler sur un gros contrat comme ça en prime. 

En plus, les quinze derniers jours, j'ai fait beaucoup de journées non-stop et j'ai bien senti que ça dérangeait mes compagnons. Eiji n'a trop rien dit, par contre Kacchan, il faisait de petites réflexions l'air de rien. 

C'est pour ça que quand il m'a fait croire qu'il pensait que j'avais fait exprès de louper le ménage d'hier soir, j'ai vraiment flippé.

Bon, par contre, on avait dit grasse matinée... il est à peine 9h et je suis tout seul dans le lit... Je prends mon téléphone et constate que j'ai un message, qui dit "ne te lève pas, envoie-nous un message"

"Je suis réveillé"

Une minute plus tard, un Eiji sauvage vient se glisser sous les draps, se cale en cuillère derrière moi et m'enlace, suivit de Kacchan peu de temps après, qui vient nous prendre tous les deux dans ses bras.

Izuku : Moi qui avais peur de ne pas avoir mon câlin

Eijiro : Y'avait pas moyen

Katsuki : Le câlin du matin, c'est sacré

Izuku : Vous êtes levés depuis longtemps ?

Eijiro : Une petite heure

Izuku : Ah ouais, vous avez fait la grasse matinée quand même

Je sens une des main d'Eiji me caresser le ventre, tandis que Kacchan joue avec mes cheveux. C'est typiquement dans ce genre de moment que je pourrais me mettre à ronronner tellement je me sens bien.

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