Call Me Your Boss, Darling [TERMINÉE]

Chapitre 12

Cette nuit-là, Boss et Noeul s'étaient installés dans le garage pour discuter. Dans la tranquilité de la nuit, ils avaient du mal à dormir et avaient préféré aller là bas pour s'occuper et papoter en toute tranquillité.

Boss savait que le jeune homme était encore secoué par les récents évènements de la journée mais aussi d'avoir assisté à ce règlement de compte. Le voir revenir avec du sang aurait dû le choquer, mais le regard inquiet qu'il lui avait jeté dès leur retour était parlant.

Noeul ne s'était pas enfui, effrayé par le sang, mais s'était précipité sur lui pensant que c'était le sien. Il ne s'est pas plus enfui quand il eu comprit que ce sang était aux flics ripoux qu'ils avaient abattu avec son père.
Noeul était un oméga bien étrange, il aurait dû avoir peur, s'enfuir à toutes jambes lui criant de ne plus l'approcher, de le laisser tranquille, mais rien de tout ça ne c'était passé.

- Noeul.
- Hmm ?
- Pourquoi tu n'as pas eu peur tout à l'heure ?
- Quand ? Ah le sang ? Je ne sais pas.
- Pas que ça, tu t'es battu avec eux.
- Tu voulais que je fasses quoi ? Que je me cache ?
- Tu aurais dû.
- Je ne suis pas ce genre de personne. Ma mère et la tienne étaient encerclées, j'allais pas me terrer dans mon coin en attendant qu'il y ai un mort ! s'écria le jeune homme en colère.

Boss sourit, délaissant sa moto, il vint s'agenouiller face à l'oméga et lui prit les mains dans les siennes.

- Noeul, à l'avenir ne fais rien qui te mette en danger.
- Pareil pour toi, sauf que tu fais partie de la mafia. Je vais pas laisser mon alpha risquer sa peau sans rien faire ! déclara t-il le regard furieux et vexé.

Boss tiqua.

- "Mon alpha" ?
- Bah quoi ?
- Tu le revendique ?
- Complètement ! assura le jeune homme sans savoir ce que provoquait en eux cette déclaration franche et assurée.

Boss se redressa pour l'embrasser, mais un bruit les interrompit.
Ils tournèrent la tête pour découvrir qu'une ombre s'enfuyait dans le couloir.

- Je crois qu'on a été espionné, dit-il.
- C'est l'odeur de mes parents. Mais je crois que les tiens y étaient aussi.
- Tu as raison. Du coup...
- Du coup ?
- Ils t'ont entendu.
- Ah...

Noeul attira l'alpha à lui et l'embrassa avec douceur. Ce baiser était à la fois une provocation et le pacte d'un lien assurément durable. Boss gronda, prenant son visage en coupe, il pressa ses lèvres, se laissant envahir par l'odeur fleurit de son oméga. Son loup intérieur hurlait de le vouloir, mais l'odeur le rendait si fragile en cet instant qu'il n'osa pointer le bout de son nez. Il se laissa dominer par cette odeur et les sons que produisait le jeune homme contre sa langue envahissante.

- On devrait retourner dans la chambre, murmura l'alpha.
- Hmm. Me lâche pas.

Noeul sauta pour se retrouver suspendu au dessus du vide, dans les bras de son compagnon qui pouffa, le visage caché contre son torse. Humant son odeur à pleins poumons, il les ramena dans la chambre, fermant la porte à double tours.

Mais la fatigue les rattrapa une fois arrivés sur le lit. C'est donc endormit l'un contre l'autre dans une pièce remplie de leurs phéromones qui se caressaient, qu'on les retrouva enlacés le lendemain matin.

[...]

Depuis près de deux semaines, les Suppasit se trouvaient devoir vivre chez les Wichapas, non sans déplaire aux deux alphas qui prenaient plaisir à retrouver leur complicité d'antan? Les deux omégas s'étaient trouvés beaucoup de point commun et c'est, au plus grand plaisir des deux enfants, que leurs familles s'unir dans un lien d'amitié entre mafia et et innocents qui n'avaient pas besoin d'être protégés, pour ne faire plus qu'une seule et grande famille soudée.