Chapitre 14: Retour en arrière.

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Song :Gasoline / Hasley.


''Tant que l'irrémédiable est en suspens, l'angoisse rôde, pire que la défaite.''





Mon cœur pompait dans ma poitrine, qu'elle menaçait d'exploser face au tambourinement de mon organe vital.

Sofia, était entrain de m'appeler son nom s'affichait sur l'écran de mon téléphone, et je savais que j'allais retomber dans mes ténèbres.

Sofia était une de mes colocataire en Russie, elle était en étude de droit et c'était avec elle que j'occupais mon appartement, même si la plus part du temps je n'étais jamais là. J'avais inventé le prétexte de l'étudiante parfaite, avec un copain parfait ou je passais le plus claire de mon temps chez lui, la petite vie génial. Mais rien de tout ça, aucun critère. Rien, appart le néant total en moi, cette douleur qui me consumait. Et pourtant j'aurais rêvé avoir une vie comme celle-ci. Mais les rêves ne me sont plus accordés.

Est-ce si compliquer que ça la liberté ? La liberté de choisir, la liberté de ressentir une quelconque émotion, la liberté de se sentir vivant au fond de toi, de pouvoir vivre sans encombre.

La douleur était si présente que je ne savais pas comment trouver un moyen pour l'extraire sachant que le seul moyen qui m'était possible est parti comme tous et l'impossible se résous à devoir vivre chaque jour avec ça, se dégoût constant en vers moi-même et cette douleur incomparable avec le néant. Je ne ressentais plus que ma douleur, le vide s'est propagé en moi et cela a fini par créer un gouffre sans fin tellement profond que rien ne pourra le reboucher.

J'écrase mon mégot contre le mur et le jette par la fenêtre, je saisis mon cellulaire, j'inspire un grand coup avant de décrocher.

Vous savez se sentiment là, celui qui vous indique que la suite se déroulera de façon désastreuse, que vous savez comment les choses s'interpréterons mais que vous refusiez d'assumer, pour continuer à vivre, dans illusion.

-A-allo ?...Lorsque le son de sa voix me parviens aux oreilles, une multitude de souvenir défilait devant, comme un film.

Et ce film était tellement mauvais que les gens faisaient la queue pour sortir.

Sa voix m'a replongé tout droit en enfer, et celui-ci n'avait pas fini de grandir.

-Oui, Sofia ? Dis-je un peu moins rassuré que ce que je voulais faire passer.

-Oui, Omara ? J'avais volontairement donné mon deuxième prénom dans ce genre de situation, l'ennemie est partout autour de nous. Alors je ne sais pas si tu es au courant de quelque chose, mais des hommes sont venu ici ils m'ont demandé si tu étais ici bien sur j'ai répondu que non, et ensuite ils m'ont demandé ou tu étais partie et j'a-.

-Rassure moi tu ne lui a pas dis ou est ce que j'étais ? La coupais-je sans même la laisse terminer.

-Non, non bien sur que non, tu te souviens tu ne m'avais pas précisé ou tu étais parti, tout ce que je savais c'est que tu m'avais parlé enfin, c'était de ta rupture avec Tyler et que tu voulais prendre du recul pour toi. Mon mensonge elle l'a gobé si facilement que je suis moi-même épater de mes talents.

-Oui, oui... Tu pourrais me décrire ces hommes et dis moi aussi si ils t'ont dis autre chose. Demandais-je.

-Et bien il était habillé tout en noir, ils étaient grands et terrifiant aussi, chacun avait u-.. Une arme et je me souvien avoir remarqué un corbeau, sur chacun d'eux. Ils sont rentré de force dans l'appart et ils ont tout saccagé, ils m'ont dis que si j'essayais de te joindre, il fallait que je te dise qu'il te cherche et te retrouvera et qu'il terminera ce qu'il avait commencé. Omara je ne sais pas dans quoi tu t'es embarqué mais, ces hommes là ils te cherchent. Je savais qu'il voudrait me retrouver et terminer ce qu'il a commencé.

bruciatura rosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant