Fairytales – Cinderalla – Chapitre 1
Il était une fois, au cœur d'un quartier huppé de Séoul, une famille aimante habitant dans une magnifique villa. Cette villa était moderne, cachée derrière un grand portail en fer et entourée d'un jardin verdoyant. Ses murs étaient en pierres plates blanches et son toit en ardoises noires. L'imposante porte en bois sombre s'ouvrait sur un vestibule aux placards recouverts de miroirs. Le vestibule débouchait sur un long couloir avec sur un escalier en colimasson en fer forgé. A gauche, une cuisine moderne étincelait, d'un blanc immaculé était séparée de la salle à manger par un bar et une banquette habillée de livres de recettes. Une grande baie vitrée donnait sur une terrasse avec vue sur une magnifique roseraie. De l'autre côté du couloir se trouvait un beau salon contemporain meublé d'un imposant canapé, d'un écran plat, d'un piano à queue et d'une multitude d'œuvres d'art. Le haut plafond laissait apparaître une mezzanine à la rambarde en fer.
En haut de l'escalier, sept portes se faisaient face. La première permettait d'accéder à la mezzanine où prenait place un bureau entouré de grandes bibliothèques. La deuxième s'ouvrait sur une salle de bain gigantesque avec une baignoire à bulle, une douche à l'italienne et une double vasque. La faïence était d'un mélange de blanc, de beige et de rose saumoné et les plomberies étaient dorées. La troisième cachait des toilettes de la taille d'un appartement et d'un blanc tellement éclatant qu'il aurait pu donner la migraine. De l'autre côté du palier, la quatrième porte renfermait une très belle chambre, féminine, dans les tons lilas et argenté. Il y avait un lit double, un immense dressing plein à craquer, un bureau bien rangé, et une chauffeuse. La cinquième porte s'ouvrait sur une autre chambre, plus chaude, avec des murs orange, un lit en hauteur, un canapé, un bureau et une commode avec une télé et une console dernier cri. De nombreux trophées de sport traînaient au milieu du bazar. La sixième porte donnait sur une nouvelle chambre, parentale et, de ce fait, immense, avec un grand lit à baldaquin, un dressing ouvert, une coiffeuse et un petit salon. La décoration était un peu plus kitch et rococo avec tout un tas d'objets, de fleurs artificielles et de tableaux ringards. C'était oppressant et cette sensation était augmentée par le plafond où étaient peints deux chérubins potelés.
Enfin, la septième porte était plus petite et plus discrète que les autres. De prime abord on aurait pu penser qu'il s'agissait d'un simple placard mais elle cachait en réalité un escalier en bois étroit et sombre. Après une trentaine de marches, s'ouvrait une pièce plutôt spacieuse mais dépourvue de peinture. Pour autant, cela restait chaleureux avec des meubles dépareillés et une décoration épurée. Il y avait un grand lit, un bureau, une armoire, une banquette aménagée avec une vieille palette et un ensemble de coussins et de plaids et des caisses de livres dispersées çà et là. Au fond, il y avait un petit atelier avec un chevalet et un buffet plein de pots de peintures, de pinceaux, de truelles, de crayons et d'autres outils nécessaires au dessin. Des toiles s'entassaient contre les murs, parfois vierges, parfois terminées, parfois abandonnées avant la fin. Enfin, derrière un vieux paravent troué, on pouvait deviner une petite porte qui dissimulait une minuscule salle d'eau avec une douche, un lavabo et des toilettes.
Une magnifique villa pour une famille aimante. Une femme et ses deux enfants, des jumeaux de vingt-deux ans.
Et c'est un soleil à peine levé en ce matin de juillet qui baigne la demeure d'une douce lumière. Hyun Jin s'étire tout en fixant l'horizon depuis son lit. Cela fait bientôt trois semaines qu'il est en vacances et pourtant il doit être l'un des étudiants les plus matinaux de son université. Appréciant le calme encore présent, il passe sa main dans longs ses cheveux noirs et prend le temps de se délecter de la brise qui pénètre dans sa chambre par la fenêtre entrouverte. A peine pose-t-il son pied sur le parquet grinçant qu'un piaillement impatient lui arrache un sourire. Il se lève et vient s'accroupir devant le panier au pied de son lit où un petit chien pousse un jappement en venant lui lécher les doigts.
VOUS LISEZ
Cinderella [ChanJin]
FanfictionA la mort de son père, Hyn Jin devient le majordome de sa belle-mère et ses jumeaux. Alors qu'il se bat pour réussir son année à la fac tout en essayant de clôturer la succession qui lui permettrait de virer les parasites qui l'ont réduit à l'escla...