DEVIL

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SOUNDTRACK : Dancing with the devil de Marina Kaye

Kyson

Le jour se lève après moi. Je suis toujours en avance sur le soleil.

La soirée d'hier, n'était que questionnement.

Mes angoisses reviennent et je n'arrive pas à les contrôler.

Kyson réveille toi.

Le mois d'avril débute dans la noirceur.

Je fais les cents pas dans ma chambre, la maison est encore bien endormi.

Même Saeth dort.

La discussion d'hier soir reste encore dans ma mémoire.

Haléna.

Haléna.

Petit ange.

Ses yeux gris apeurés sont scellé dans ma mémoire.

Est-ce qu'elle dort ?

Son petit corps frêle à été abîmé par Tim.

La trace de balle sur son épaule.

Il faut que je vérifie qu'elle est été bien soigné.

Faudrait quand même pas qu'elle crève à cause de lui.

Ce ne sera sûrement pas à cause de lui qu'elle va mourir.

La sonnerie du téléphone d'Haléna retenti.

Pourquoi je l'ai rallumer ?

En le dévérrouillant je sais déjà qui l'appelle.

Beckett.

Je ne connais que son prénom, mais il m'a l'air de compter beaucoup pour Haléna.

Sept heures vient de sonner.

Je me lève de ma chaise, et me dirige vers la salle de bain.

Je laisse la porte ouverte.

Je ne veux pas refaire la même chose qu'hier.

Je ne jette aucun regard vers le miroir.

Je ne veux pas voir son visage.

Tout de suite après avoir terminé ma toilette matinale, je me dirige tout droit vers la chambre d'Haléna.

La porte toujours entrouverte, je peux l'apercevoir encore une fois sur son lit.

Elle ne dort pas, mais elle n'est pas réveillé non plus.

Pris entre deux états, elle divague.

Je tape doucement sur la porte.

Ses yeux gris retrouve leur lueur. Elle regarde ses mains, comme si elle était étrangère à son corps.

Puis elle tourne la tête vers moi.

Au début ses yeux ne disent rien.

Le vide.

Mais son visage remet se voile maussade.

Ses yeux gris s'assombrissent.

Ce n'est plus le même vide.

Celui là est une façade.

Pour cacher le trou béant de son âme.

Les âmes brisées, déchirées.

Je les reconnais.

Ceux sur qui on a passé ses nerfs sans faire attention aux impacts.

Ceux qui ne disent rien, mais qui au fond d'eux sont morts.

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